Manipulation mentale, terrorisme, perversion morale et religion; instruments hégémoniques de l’Occident.
Par DJERRAD Amar
Manipulation mentale, terrorisme, perversion morale et religion; instruments hégémoniques de l’Occident.
La criminalité désigne les actes illégaux, délits, délinquance, banditisme –commis par un individu ou un groupe particulier sur un territoire. Elle doit attirer l’attention et interpeler les pouvoirs publics quand il y a évolution dans sa fréquence, sa nature et ses causes, mais surtout quand elle prend la forme «terroriste ». Dans ce cas, elle devient alors un autre acte car, les buts et les moyens sont différents.
Le terrorisme est désigné comme l’usage de la violence ou de la menace, par des groupes, ou organisations, afin de semer l’effroi au sein de la population pour affaiblir un pouvoir en place ou déstabiliser un État dans le but de susciter les changements politiques ou de le renverser. Cette violence consiste surtout en des attentats, assassinats et sabotages.
De nos jours, avec les bouleversements dans le monde –par ses crises multiformes, économiques et morales - le terrorisme est devenu aussi bien une arme politique pour disqualifier l’adversaire qu’un instrument de guerre pour susciter le chaos dans les pays à dominer.
On se sert désormais de groupes, composer de préférences d’autochtones corrompus et endoctrinés, que l’on entraine, arme, finance, encadre, pour aller susciter chez eux des révoltes au nom de la population. La tactique consiste en des manifestations réclamant des droits légitimes, des changements dans le mode de gouvernance pour ensuite les détourner en volonté populaire de faire chuter un «pouvoir dictatorial» avec usage d’armes contre les civiles que l’on imputera au « régime ». Il suffit alors de les soutenir politiquement et médiatique sous divers prétextes humanitaires admis afin d’emmener l’opinion à soutenir le caractère pacifique et légitime de leurs actions tout en s’employant à faire admettre la nécessité d’une intervention militaire internationale.
Le monde sait maintenant qu’il s’agit de tactiques trompeuses des États hégémonistes visant à briser toute résistance à leurs projets de domination. Un comportement adopté suite à l’effondrement du système financier spéculatif, instrument de spoliation et d’appauvrissement des peuples du Grand Capital.
Ce dernier n’ayant pas pu venir à bout de ses crises récurrentes et sauvages n’a pas trouvé mieux, comme moyen de s’en sortir, que de faire payer les autres.
Ce terrorisme sous cette forme violente est apparu d’abord en Algérie après l’introduction d’un parti religieux dans la course politique. Ce parti ayant foulé du pied toutes les règles démocratiques par son financement douteux et ses actions illégales pour accaparer le pouvoir – en utilisant les mosquées, les places publiques, les écoles, en intimidant les gens, en truquant massivement les urnes tout en annonçant se défaire des principes démocratiques une fois au pouvoir par son fameux slogan « démocratie hérésie » - la société civile et les personnalités politiques diverses forcent les décideurs à arrêter le processus électoral lorsqu’il devenait évident qu’il s’agissait d’un mouvement violent opportuniste qui ne cherchait que le pouvoir suivant un agenda extérieur au regard des ingérences arabes et françaises. Au même moment des groupes armés surgissent contre le pouvoir et ses représentants pour toucher toutes les couches de la population.
Cette période baptisée « décennie noire » où elle a atteint son summum d’horreur fait de sang, de feu et de destruction – qu’aucune morale ne peut justifier – a laissé de graves traumatismes dans la société tout en engendrant un exode massif, surtout de ruraux, fuyant la terreur pour un endroit plus sécurisé. Une situation sociale particulièrement grave qui a mis en danger les fondements même de l’État.
Le résultat de cette lutte s’est soldé par des dizaines de milliers de morts –dont des cadres, des intellectuels, des médecins, des journalistes, des enseignants, des femmes, des enfants, des vieillards - des destructions des infrastructures économiques, sociales et éducatives , une désorganisation des structures sociales, un pervertissement de certaines valeurs , des traumatismes graves; en somme tous les facteurs qui favorisent la criminalité, amoindrissent la qualité de vie, retarde le développement durable.
Malgré toutes les réformes politiques, économiques et sociales souvent profondes, il persiste encore des résidus, des crimes - analysés comme relents ou rémanences de ces évènements sanglants passés - qui surgissent de temps à autres comme pour nous rappeler notre devoir de vigilance et de persévérance.
Par cet exemple sur l’Algérie, nous voulons montrer les séquelles d’une période d’effrois et d’égarements qu’a traversé un pays confronté au terrorisme. Un pays qui a souffert, certes, mais qui a acquis une grande expérience riche en enseignements divers – dans les techniques de lutte contre le terrorisme et la subversion, contre la propagande ; les moyens d’y faire face et de les prévenir – qui ont permis de reconstruire une société nouvelle sur d’autres bases avec d’autres règles, d’autres principes.
On comprendra que les pays confrontés aux terrorismes ou aux crimes organisés de cette ampleur et de cette nature ne sont, en fait, que des objets /victimes de complots visant leur déstabilisation dans un but hégémonique. On comprendra aussi que dans les relations internationales, les conflits, les révoltes,les crises, les alliances, les groupements, les organisations, les unions etc. rien n’est fortuit ou gratuit. Tout obéit à des intérêts matériels plus qu’à des valeurs humanitaires.
Tous les analystes et observateurs s’accordent sur le fait que c’est bien lorsque l’Islam authentique - celui qui a guidé notre vie depuis des siècles, celui qui a permis de mettre en échec les puissances colonialistes – a cédé la place à l’Islam ‘militant’ pour la prise du pouvoir par la force, que la religion est devenue facteur de discorde, de division et de désordre alors que l’objectif d’une religion est d’apprendre aux gens à vivre pacifiquement et à s’entraider, quelles que soient leur race, leurs croyances, leur pays.
Il résulte une déchéance altérant les principes moraux, poussant les détracteurs de l’Islam à mettre en cause la religion même alors que « la violence n'est le crédo d'aucune religion » selon de R. Rolland. On se sert désormais de l’Islam pour justifier, en son nom, tous les excès et tous les combats. C’est bien cette période que l’Algérie a vécue, durant plus d’une décennie et que traversent dans l’incertitude, présentement, à tour de rôle, plusieurs pays arabes. Ce qui renseigne et prouve que les choses ne sont pas fortuites, mais faisant partie de plans laborieux ourdis par les « officines spéciales » américano-sionistes visant à quadriller le monde, en priorité le monde arabe riche en matière première, pour mieux dominer et se servir. Ces plans consistent en des opérations psychologiques ou militaires contre tout État présentant un obstacle à leur projet. Les opérations psychologiques ou « Psyop » tiennent une place primordiale dans cette offensive.
Selon un document du Département américain de la Défense ce sont des « opérations prévues pour transmettre des informations sélectionnées et des indicateurs à des auditoires étrangers pour influencer leurs émotions, leurs motivations, le raisonnement objectif et, ultimement, le comportement des gouvernements étrangers, organisations, groupes et individus. Le but … est d'induire ou de renforcer les attitudes et les comportements favorables étrangers aux objectifs de l'initiateur. »
L’Occident - avec ses lobbies militaro-industriels et financiers, ses stratégies funestes et son arrogance - est bien à l’origine des désordres qui consistent à créer le chaos, qu’il dit « constructif », en suscitant ou récupérant les révoltes, dans les contrées « utiles » pour mieux, ensuite, recomposer selon ses désidératas. Il va jusqu’à prendre comme auxiliaires ses « ennemies » d’hier, dont les terroristes et les organisations islamistes, qu’il dit combattre. Des « islamistes » et « opposants » qui résident, comme par hasard, surtout en Angleterre, aux États-Unis ou au Qatar que l’on choisit et actionne pour renverser les régimes indociles à leurs thèses et que l'on installe « légitimes » une fois le travail accompli. « A quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit » (Jean de La Bruyère).
Ces stratégies hégémoniques, pensées et tracées depuis plusieurs années, n’attendaient que les alibis et les occasions pour passer à l’exécution. Il fallait aussi, pour réussir, préparer le terrain «idéologique» en trouvant le moyen le plus sûr et incontestable d’emmener les peuples à accepter leurs vues et objectifs.
Pour y arriver il fallait abrutir les peuples, des États visés, en influençant leurs comportements pour les rendre prédisposés à obéir ou se faire enrôler, pour n’importe quelle action, le moment propice. Sont visés par ces stratégies, en fait, tous les États considérés comme progressistes, anticolonialistes, anti sionistes et anti impérialistes ; ceux qui n’entre pas dans la doxa occidentale.
Quel autre moyen le plus sûr pour déstabiliser les États arabes – qui présentent un danger pour leurs intérêts ou seraient un mauvais exemple pour les monarchies vassales – que celui de le faire par les arabes eux-mêmes ! C’est-à-dire en leur faisant la guerre avec leurs propres citoyens, leur propre argent en manipulant leur propre religion ! Ce même Islam, avant-gardiste et protecteur - qui a mis en échec leurs multiples stratégies - qui devient, par cette manœuvre, instrument d’agression, de division et de violence.
C’est bien l’axe « monarchique », composé surtout des monarchies liges du Golfe en particulier l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui a été chargé d’engager le bellicisme et le financer pour déstabiliser l’axe «républicain» - réfractaire aux vues et objectifs de l’Occident sur la région en particulier le problème palestinien et ce projet de «Grand Moyen-Orient» qui devait dissoudre le monde musulman dans les fondements euro-atlantistes - pour instaurer des régimes suivistes ; à leur image peut-être des Émirats ou Califats dirigés par des alliés sur le terrain que sont les Frères musulmans et les sectes wahabo-salafistes. Quand des Monarchie arabes, archaïques et despotiques – où il n’existe pas de constitution ni de vote - fustigent des Républiques arabes d’un déficit démocratique « C'est l'hôpital qui se moque de la charité ».
Ils ont détruit et déstabilisé l’Irak, mais échoué dans leur stratégie; ils ont fait de même en Libye en installant leurs hommes au pouvoir mais en laissant le pays dans un cycle de violence infernal; ils semblent réussir à placer la Tunisie dans leur giron; ils s’emploient à le faire en Égypte et au Yémen par la récupération des révoltes; ils autorisent la répression sanglante des manifestants pacifistes au Bahreïn avec l’aide de l’armée saoudienne; ils essayent de dissimuler les révoltes en Arabie Saoudite ; ils forcent encore à affaiblir et faire abdiquer le Liban sans y parvenir; mais le pays le plus ciblé dans leur stratégie est la Syrie. Oui cette Syrie (avec le Liban), dernier front de la résistance au sionisme et pont approprié sur le plan d'agression du puissant et indomptable Iran ; un autre nœud gordien.
Pour ce faire, il a été déployé un monstrueux dispositif médiatique - pour tromper, falsifier, créer de faux évènements, diffuser des images truquées, piéger et endoctriner - que mènent de concert des chaines sataniques des pétromonarchies et de l’Occident.
Pour légitimité leurs actions, ils réussissent à obtenir la caution ‘religieuse’ de Cheikhs ‘réputés’ et à mettre en opération des ‘ouléma’ de ‘pacotilles’ à la ‘solde’, de faux bigots, des frustrés - qui n’ont comme programme que l’abêtissement du peuple avec leurs sempiternels « rôle de la femme », « l’accoutrement», « l’obéissance », « les ablutions et la prière », «la démocratie est ‘kofr’ (hérésie)», « le licite et l'illicite» des choses et des attitudes qui relèvent du Moyen-âge occidental - chargés de codifier et guider nos faits et gestes pour les rendre dociles, amorphes, stupides afin d’en faire des félons, des canailles manipulables à merci, de la chair à canon, des terroristes! Ils s’emploient à diviser en faisant croire que l’Islam est victime du Chiisme alors que c’est le wahhabisme/salafiste saoudien, un mouvement archaïque, qui le souille. Ils osent jusqu’à rendre licites ou illicites les mêmes choses en fonction des objectifs attendus du pays visé, voire à autoriser les assassinats. En somme, un Islam modulable au gré des intérêts. Même les plus avisés ont été abusés par leur propagande planétaire et par ces diables habillés en Musulmans. Aucun pays arabe musulman, en dehors des valets, n’était préparé pour contrer cette guerre psychologique. Même les ONG et autres institutions dites ‘internationales’ ont été converties en dispositifs de domination au service des lobbies. La Ligue arabe, piratée par le roi d’Arabie Saoudite et l’Émir du Qatari, s’est laissée pervertir pour devenir un allié de taille, leur instrument contre les arabes eux-mêmes. Quand on pense que l’idée de sa création vient avec l’aide des Britanniques lors de la conférence d'Alexandrie en septembre 1944 on reste perplexe !
Les voilà, ces peuples arabes, avec une frange importante de leur jeunesse abrutie, robotisée, ignorante, sans foi ni loi prédisposée à exécuter n’importe quelle action criminelle. Des bandits et des mercenaires musulmans que l’on affuble du titre de « thouar » (révolutionnaires) - pour détruire leur propre pays et tuer leurs «frères» - que dirigent des renégats sans principes qui ont trouvé l’opportunité de faire avancer leurs projets vengeurs de prise de pouvoir quel que soit les moyens, les méthodes et les alliances. «Allah Akbar» devient le crédo aussi bien des criminels-sanguinaires-profanateurs que de leurs victimes.
Des criminels détruits sur le plan psychique; ne contrôlant ni leur pensée ni leur comportement, sans sentiments et sans morale que celle d’être convaincu d’accomplir un acte probe en ne se rendant même pas compte que l’Islam, qu’ils croient respecter, interdit formellement de porter atteinte à la vie et aux biens d'autrui. « Certains traitres ont une étonnante faculté de se convaincre eux-mêmes de la sainteté de leurs intentions ! » (Charles Hamel). Des scélérats psychopathes ayant acquis un potentiel de violence, de haines, de frustrations, de démence et d’inhumanité qui resteront, pour longtemps, un boulet pour leur pays. Que peut-il bien rester d’honneur et de dignité pour celui qui fait appel à l’étranger pour détruire son pays et tuer ses propres frères. Même cet étranger le méprisera. « Les traitres sont odieux, même à ceux qui profitent de la trahison » (Citation grecque).
La position de l’Algérie vis-à-vis des évènements en Syrie n’est pas appréciée par les islamistes syriens qui ont brulé le drapeau algérien en traitant le président algérien de ‘traitre’ ; « oubliant » qu’eux-mêmes tentent de prendre le pouvoir par la force en tuant leurs frères et détruisant leur pays en se faisant aider par l’Otan ; le Grand marionnettiste.
Ce qui se déroule en Syrie est la copie conforme de ce qui s’est passé en Algérie, au début des actions terroristes, dans leurs objectifs, moyens, méthodes, tactiques, diversions, tromperies, alliances et soutiens. Malgré les réformes profondes engagées, notamment une nouvelle Constitution démocratique, et l’ouverture au dialogue, malgré aussi le rapport objectif des observateurs de la Ligue que cette dernière a renié et ignoré - confirmant l’existence de groupes armés assassinant les civils, les militaires et détruisant les infrastructures - les terroristes et leurs commanditaires occidentaux persistent dans leurs méfaits en rejetant toute sortie de crise au point de mettre les autorités devant la seule solution de les combattre pour sécuriser leur pays quels que soit les moyens de pression. La Syrie se bat, à bon droit, contre des hordes d’assassins, encadrés par l’Otan, la Cia, le MI5, le Mossad et des larbins arabes. La tromperie qui consiste à imputer à l’armée les massacres de civils par ces terroristes pour justifier une intervention extérieure a échoué, à deux reprises, au Conseil de Sécurité par le double véto sino-russe. Selon P. Dortiguier les russes et les chinois se sentent « directement menacés par l’offensive actuellement menée contre la Syrie … C’est déjà un bras de fer mondial dans la mesure où un recul de chacun des 2 camps sur cette question conditionne l’évolution de la situation géopolitique planétaire ». Dortiguier constate aussi que l’Occident s’est pris dans le «piège syrien » qui l’empêche de toute offensive contre l’Iran et que « … la marche arrière de cette croisade vers Téhéran en passant par Damas, débutée en 2011 dans l’euphorie et la tromperie de la jeunesse musulmane égarée par de faux-prêcheurs qui ont deux mains, une pour prier, l’autre pour s’atteler aux États-Unis, a déjà commencé et sera menée à son terme par le véto agrandi des États indépendants ». Il s’agit donc bien de la même manipulation, réussi en Libye, que l’occident s’efforce à rééditer en Syrie, mais avec des visées géopolitiques plus étendues. Les syriens semblent y faire face méthodiquement et intelligemment avec l’appui politique de ces deux puissances et de l’Iran en particulier. Ces pays défendent mieux les arabes que ne le font les arabes pour eux-mêmes ! On retiendra surtout que cette Syrie ce pays arabe, berceau d’une grande civilisation que des arabes voulaient détruire, a été sauvé par la Russie et Chine.
Voici que l’Union mondiale des oulémas musulmans, qu’actionne le sinistre qataro-égyptien al-Qaradawi, s’y met de la partie en s’alignant sur le projet occidental contre «le régime syrien» ainsi que le pseudo observatoire syrienne des droits de l’homme (OSDH), qui n’existe pas sur Wikipédia, créé et basé à Londres, pour la circonstance, que dirige un mystérieux et invisible jordano-suédois Rami Abdel Rahman. On sort la Sud-africaine Navanethem Pillay, Madame “droits de l’Homme” de l’ONU, pour préparer les accusations de “crimes contre l’humanité”.
Même Google a été mis à contribution pour changer les rues de Syrie. La France prend le relais pour demander l’ouverture d’un « corridor humanitaire » devant le fiasco de leur stratégie et les coups de boutoir des unités spéciales de sécurités. En fait, pour sauver ce qui reste de leurs terroristes - qui par dépit pièges les immeubles, les rues, les ponts, font sauter les maisons et les pipelines, déraillent les trains, lancent les obus de mortiers sur les quartiers résidentiels, assassinent les gens - d’une éradication certaines et non pour venir en aide aux habitants de Homs « assiégé », « pilonnée » victimes des « snipers » qui « tirent sur tout ce qui bouge» selon leur propagande. Cette propagande qui cache que ce sont les dignitaires, les personnalités et les représentants de la société civile qui ont « exigé » l’intervention de l’armée pour mettre fin aux calvaires que leur infligent les terroristes.Cette propagande qui vous sort, encore une fois, l’alibi al Qaida lorsque leur implication directe dans le terrorisme devenait évidente.L’Occident se ‘fiche’ complètement de la « démocratie », de la «liberté », de la « dignité », des « droits » des pays et des peuples où il trouve des intérêts. Que ces arabo-musulmans restent idiots, archaïques, obscurantistes cela n’est guère son souci tant que ses rentes sont préservés.
Il est instructif de rappeler, toujours, certaines déclarations en l’occurrence celles de ce manipulateur sioniste franco-israélien à l’Université de Tel Aviv «si nous réussissons à faire tomber Kadhafi ce sera un message pour Assad» et celle, par affront, lors d’une réunion du CRIF « c’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». En s’attaquant à la Syrie les monarchies du Golfe ont mis en enjeu leur trône; ils savent qu’un échec compromettra leur dynastie.
La manipulation notamment ‘mentale’ est un élément fondamental dans l’art de la guerre pour mettre en déroute l’adversaire. Elle consiste, selon Steven Hassan, dans (Combatting Cult Mind Control) en un contrôle du comportement, de l’information, de la faculté de réflexion, de l’émotion des individus en suscitant chez eux le manque de confiance, le sentiment de culpabilité et d’infériorité, la peur, le choc traumatique, ainsi que certains rêves afin de les rendre vulnérables. Certains auteurs la décrivent comme étant « une corruption de la raison humaine, un minage de l’intellect, une désintégration du moral et de la vie spirituelle d’une nation par la volonté d’une autre ».
Diverses techniques et méthodes de manipulation sont utilisées. Cela va des réflexes conditionnés à la méthode dite PDH (douleur-drogue-hypnose), utilisée en Corée, en passant par ce que l’on appelle la liste « MISE » qui signifie Money, Ideology, Sex et Ego. Il y a aussi la méthode basée sur l’insertion d’un message subversif dans des images (messages subliminaux), la méthode par l’angoisse et la violence, la méthode utilisant les drogues et bien d’autres formes extrêmes.
Ce qui intéresse les manipulateurs c’est d’atteindre leurs objectifs égoïstes. Ils n’ont ni scrupules ni remords. C’est ce que fait l’Occident, à sa tête les américano-sionistes, avec ses alliés arabes, ses médias « mainstream », ses organisations satellites y compris des droits de l’homme, ses guerres préventives, ses ingérences, sa «protection des civils » sous les fallacieux prétextes : démocratie, droits de l’homme, liberté et tutti quanti.
Ces lobbies, avec leurs stratèges, s'appuient sur cinq types de techniques pour un contrôle global des individus et de la société : techniques de planification, psychologiques, de propagande, de désinformation, d'actions ciblées. Les moyens les plus efficaces utilisés sont surtout les médias audio-visuels et le net qui touche directement la cellule familiale. On peut consulter la “stratégie des maitres du monde” de Sylvain Timsit qui définit 10 points pour la manipulation et le conditionnement des masses.
Chaque État se trouve donc dans l’obligation de se prémunir et de protéger ses citoyens en se dotant des moyens adéquats pour contrer ou faire face à la manipulation et à la subversion. En étudiant et comprenant les stratégies du manipulateur, il est facile de développer des stratégies de «contre-manipulation». L’information diversifiées et de qualité ainsi que l’utilisation rationnelle des compétences sont fondamentales. « Bien informés les hommes sont des citoyens, mal informés ils deviennent des sujets » (Alfred Sauvy). Le but étant de briser cette propagande par la vérité et la réalité des choses tout en éveillant l’esprit critique.
Notre jeunesse, nos enfants, doivent être protégés – car ce sont eux qui sont visés – de ces manipulations et des conséquences qui en résultent. Beaucoup, malheureusement, sont devenus des «marionnettes» en se laissant duper par n’importe quel manipulateur ou chant de sirène par faute d’une protection adéquate due surement à notre ignorance de ces choses, mais aussi à notre laisser-aller et fatalisme.
Lorsqu’on aura d’abord admis et fait admettre que la manipulation se fait aussi et surtout par la religion quand elle devient un moyen de prise de pouvoir ou de domination, on aura fait la moitié du chemin. On doit convaincre que le sacré n’est pas forcément un domaine ‘inviolable’ par tous. Beaucoup de faux bigots et de manipulateurs s’en servent pour abuser, escroquer, divertir afin d’accéder à des privilèges, dominer, s’emparer du pouvoir ou s’y maintenir. On doit aussi persuader que se déclarer croyant n’est pas suffisant pour une assurance vers la voie au bien-être prescrit. Beaucoup l’affiche par l’apparence et la tartuferie. La vérité est que cela exige d’autres valeurs. Le bien-être s’acquière par la véritable foi, la vertu, les principes, les bonnes actions, l’engagement, les sacrifices et la sincérité qui font souvent défaut. Dieu n’aide pas les hypocrites, les obscurantistes, les extrémistes, les ignorants, les paresseux, les débauchés, les voleurs, les renégats, les criminels, quelle que soit leur foi.
Les musulmans et particulièrement les arabes - qui vivent actuellement des bouleversements faits de crimes et de destructions - doivent se défaire au plus vite de leur système de gouvernance actuel construit sur le népotisme, l’autoritarisme et l’injustice ou l’améliorer pour certains. Ils doivent s’interroger sur le pourquoi de leur sort, de leur situation – souvent misérable ou perverse, faite de sous-développement, d’ignorance, de persécutions et d’infidélité - en remettant en question leur morale, leur comportement et leur vision du monde en relation, au moins, avec la vraie foi. Avec l’Islam authentique et non celui que nous impose, depuis des lustres, sous peine d’hérésie ou d’excommunication, la dialectique morbide et amorale – qui pervertie les consciences - des monarques corrupteurs et imposteurs et leurs funestes suppôts. « La religion sans la conscience morale n'est qu'un culte superstitieux » selon E. Kant. Ils doivent, à notre sens,s’organiser autrement qu’ils ne le sont présentement sur d’autres critères, d’autres objectifs, d’autres principes avec d’autres règles en modifiant tout ce qui est injuste dans leur système de gouvernance; ne laissant aucune faille pouvant servir d’argument aux propagandistes. La justice étant un des piliers de l’équilibre et de la foi qui permet son enracinement dans l’homme. Un proverbe Turc dit en substance que « La justice est la moitié de la religion ». La volonté politique, la participation de toutes les forces vives et surtout la sincérité sont les conditions sine qua non, pour réussir les changements. Sinon, il ne peut s’agir que de mimétisme, de rafistolage, d’activisme sans avenir, qui n’assurent jamais le progrès, l’indépendance et la souveraineté d’un pays.
Sur un autre plan, la Ligue «arabe» dans sa forme actuelle - qui devient plus un attrape-nigaud qu’un bouclier de protection, incapable d’embrasser les enjeux de cette géopolitique occidentale - doit être dissoute pour d’autres formes de regroupement. Il est plus avantageux et sécurisant de se regrouper sur des bases concrètes - économiques, culturelles et de défense dans le respect mutuel et du droit - que sur une base «identitaire» chimérique, contre-productive en s’appuyant sur l’axe Russie-Chine-Iran et les autres États du «BRICS», qui représentent déjà la moitié de l’humanité, pour mettre en échec ce projet de «Nouvel Ordre Mondial» que les américano-sionistes voulaient ériger en paradigme intangible.
Il y a une vérité éternelle. Le monde ne se construit que sur le Bien qui est déterminant.
C’est une loi de la nature; de Dieu qui nous recommande de s’éloigner du Mal. Y dévier conduit au Mal. Si le monde est dans le Mal c’est donc à cause de la mauvaise foi et de l’égoïsme de l’homme à vouloir atteindre le bien-être personnel en usant du mal contre les autres. Le mal-être est bien l’effet d’une mauvaise volonté humaine, une malédiction dont l’homme est le seul responsable. « Toute la morale est dans ce vieux proverbe : Qui mal veut, mal lui arrive » (de Jean-Baptiste Say)
Concluons nos propos par deux citations du Coran « …Tout bien qui t’atteint vient d’Allah et tout mal qui t’atteint vient de toi-même… » ; « …Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis…. ».
Sur le changement dans notre quotidien ou de notre vie qui doit d’abord venir de nous-mêmes, le Coran explique « … En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes… ».
Commentaires
Enregistrer un commentaire