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Affichage des articles du novembre, 2016

Le triangle stratégique Russie–Chine–Iran

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Le triangle stratégique Russie–Chine–Iran Les liens économiques, politiques et militaires se développement entre l’Iran, la Chine et la Russie, formant ce que je considère un triangle d’or émergeant en Eurasie et cherchant à pénétrer des régions isolées. Cela, alors qu’il semble que la stratégie géopolitique des États-Unis, dans la perspective d’une administration Trump, soit d’éloigner Washington de l’Iran et de la Chine, tout en faisant miroiter un possible relâchement de la confrontation entre Washington et Moscou   Géopolitique classique, à la Halford Mackinder ou à la Kissinger, qui cherche à éviter la guerre sur deux fronts, qui était en train de se retourner contre un Washington arcbouté sur sa tentative de modifier l’équilibre des puissances. Pour le moment, la dynamique d’une coopération plus étroite, engagée ces dernières années, entre les trois États pivots du Heartland eurasien, entre dans une phase d’approfondissement stratégique. Le dernier signe en est la visite du m

De la démocratie-spectacle à la démocratie-tramway

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De la démocratie-spectacle à la démocratie-tramway Le Système a peur. Depuis quelques semaines, sa petite machinerie à dominer pourtant si bien huilée se ramasse des pelletées de sable à travers les rouages. Pensez donc ! Le peuple à l’outrecuidance de se torcher ouvertement avec le papier à musique de sa démocratie-spectacle, votant soudain pour des gens «déplorables» pas prévus dans la partition, déjouant ses pronostics, ridiculisant ses hérauts. Et voilà que tout l’édifice menace dès lors de partir en sucette, «Brexisé» et «Trumpisé» jusqu’à la garde, avec menace de paix, de retour à la souveraineté des nations et tout le toutim. Or le Système peut tout tolérer, sauf de voir sa sainte direction remise en cause, surtout par des sans-dents. Alors il montre les siennes de dents, qu’il a fort longues et belles avec l’haleine glacée qui va avec, en décrétant la mobilisation générale pour rappeler qu’il ne peut y avoir d’alternative au paradis néolibéral globalisé où flottent ses trou

Trump peut-il réussir ?

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Trump peut-il réussir ? par Thierry Meyssan Donald Trump et le général Michael T. Flynn Pendant que la presse atlantiste persiste à projeter sur Donald Trump les débats artificiels qu’Hillary Clinton a imposés durant la campagne et que se multiplient les appels à assassiner le président élu, celui-ci se prépare à changer de paradigme, à renverser l’idéologie puritaine qui domine son pays depuis deux siècles. Mais peut-il réussir ? Réseau Voltaire La presse internationale tente de nous persuader que les électeurs de Donald Trump ont exprimé une révolte des Petits Blancs face aux élites. Elle ne fait en réalité que prolonger le discours d’Hillary Clinton que, précisément, ces électeurs ont rejeté. Elle refuse d’envisager que le clivage actuel n’ait aucun rapport avec les thèmes qu’elle a traités durant cette campagne. Pourtant, nous avons tous vu une nouvelle ligne de fracture apparaître non pas entre les deux grands partis, mais en leur sein. De nombreux leaders républicains ont

Trump menacé d'une «révolution orange»

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Trump menacé d'une «révolution orange» C’est une missive édifiante. Elle est signée des «présidents» de l’UE et se veut une lettre de félicitations au POTUS nouvellement élu, Donald Trump. Or ce courrier banal en apparence contient entre les lignes un véritable ultimatum au trublion anti-Système à qui il est dit en substance: «Ok, vous nous avez bien eu, mais maintenant voici la Règle: ou vous vous soumettez, ou nous vous détruisons.» Bien sûr, l es opérateurs-bouffons de la succursale européenne que sont les signataires Tusk et Juncker ne sont dans cette affaire que les messagers transparents de l’oligarchie du Système néolibéral atlantiste . Mais en cette période de flottement à la tête de l’Empire US, il fallait bien rappeler officiellement Donald Trump à l'ordre en lui précisant les règles du jeu dans la «cour des grands» où il vient de pénétrer par effraction. De l'autre côté de la tenaille, c'est l’inépuisable Soros qui s'occupe de faire monter la pressio

États-Unis/Présidentielles : Hillary Clinton, le bûcher de ses vanités

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Hillary Clinton s’est consumée sur le bûcher de ses vanités. Par sa cupidité, son avidité et son ambition démesurée, celle qui se rêvait la «Première Dame» élue à la magistrature suprême américaine, aura été, paradoxalement, la plus haïe des aspirants démocrates à la Maison Blanche, infligeant à son parti le plus retentissant camouflet de l’histoire électorale américaine, le sinistrant en même temps qu’elle défigurait l’image de l’Amérique. I – L’asservissement du parti démocrate En tandem avec son époux Bill Clinton, opérant méthodiquement depuis la mandature de l’époux dans la décennie (1980-1990), le tandem BILLARY (Bill et Hillary) a asservi, subverti et instrumentalisé le Parti Démocrate en vue de la mise sur orbite de l’épouse et d’écarter le moment venu quiconque se dresserait sur le chemin des ambitions. En fera les frais, un rival hautement respectable -Bernie Sanders- infiniment plus crédible, infiniment plus représentatif des valeurs américaines. Sa connivence élitiste

Élection aux Etats-Unis : Le mythe de Charybde et de Scylla en action

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«Un souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu, (...) Voici comme il conta l'aventure à sa mère. J'avais franchi les monts qui bornent cet État, lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux; L'un doux, bénin et gracieux, et l'autre turbulent et plein d'inquiétude. Il a la voix perçante et rude; Sur la tête un morceau de chair, un animal venu de l'Amérique. Sans lui j'aurais fait connaissance avec cet animal qui m'a semblé si doux. une humble contenance, un modeste regard, et pourtant l'oeil luisant. Mon fils, dit la souris, ce doucet (5) est un Chat, qui sous son minois hypocrite, contre toute ta parenté(...) L'autre animal, tout au contraire, bien éloigné de nous malfaire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. (...) Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine».   Jean de la Fontaine (Le cochet, le chat et le souriceau). Professeur Chems Eddine Chit