L’Occident : du Veau d’or au Fétiche verbal.
L’Humanité devra surmonter la dévastation que cet Occident a commis durant son progrès et comptera bien aggraver durant sa décadence qui commence par cette passation de divinité entre le Veau d’or et le Fétiche verbal.
Cide
Les voies de la perditions sont bien pénétrables. Triste vision du monde, je vous l’accorde, celle qui considère qu’on est, d’une façon ou d’une autre, condamnés à la perdition. Et bien heureux sont ceux qui, candidement, ont cru à l’éternelle rédemption des mondes. Pis encore, de cette triste damnation, il n y a pas de quoi se repentir. Pas de qui espérer le salut non plus. Car, c’est ainsi que Dieu a fait le monde : une macabre cyclicité sans fin. Tout début nécessite, donc, et par définition, une fin et inversement. Dès lors par quel miracle, l’Occident pensait-il échappé à cette mécanique plus que mystique d’un éternel appel du vide originel? Et ce, précisément dans une période où les deux dieux occidentaux montrent clairement leur insuffisance divine. Le Veau d’or n’est plus, en effet, en or et le peu qui lui en reste est celui des autres qui ne tarderont plus à réclamer.
Quant à l’autre dieu de substitution sur lequel cet occident décadent se réfère de temps à autre, spécialement quant le Veau sacré se grippe, à savoir ce chamanisme métaphysique dont les caducées ne sont que des mots vides de sens et loin de toute réalité, celui-là aussi, disais-je, semble bien arrivé à terme après avoir été usé à outrance pendant plusieurs siècles.
En l’espèce, plus aucune crédibilité n’est, désormais, allouée aux tergiversations fétichistes de ce prétendu dieu verbal à la mine fatiguée et aux paroles outrageantes. Droit de l’homme, Liberté, Démocratie sans oublier bien évidemment la dernière arrivée dans ce longue chapelet catéchiste, Droit de la femme, tout un dogme mensonger et belliqueux est développé afin de s’attaquer à leurs congénères pour fermer ce macabre cycle qui, en Occident, à commencer il y a longtemps par le sacrifice humain en louange à d’autres dieux barbares et cruels.
Est-ce un signe qu’en ce temps de destruction d’Athènes, le fameux dieu grec Cécrops- fondateur de la civilisation européenne- s’est entièrement couvert par sa moitié serpent? Autrement dit, la boucle est-elle bouclée?
Au-delà de cette fausse querelle des anciens et des modernes dans le panthéon des dieux de l’Occident, un constat semble faire l’unanimité : la fin est proche et l’état de lieu que la civilisation sortante doit rendre à celle qui lui succède n’est pas trop honorable. Car malgré le progrès technique, l’Humanité, elle, n’en a que trop régressé. Les grands crimes, les grandes persécutions, les grandes dépravations, les grandes injustices, les grandes souillures envers la planète et l’écosystèmes tant des méfaits qui ne peuvent que, tout compte fait, occulter l’avancée technologique et militaire que, certes, la parenthèse occidentale ait apportée à l‘Humanité. Ainsi pour conclure la Martingale civilisatrice occidentale n’a que trop déçu l’espérance humaine.
Et, une fois le fait illusionniste estompé, l’Humanité devra surmonter la dévastation que cet Occident a commis durant son progrès et, pis, comptera bien aggraver durant sa décadence qui commence par cette passation de divinité entre le Veau d’or et le Fétiche verbal.
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