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Affichage des articles du décembre, 2016

Arrêtons avec l'illusion du « droit international »

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Youssef Girard Vendredi 23 décembre 2016, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution contre la colonisation des territoires palestiniens conquis après la défaite de juin 1967. Indéfectible soutien de l'entité sioniste, les États-Unis se sont contentés de s'abstenir et non de bloquer, comme à leur habitude, le vote de la résolution en y opposant leur veto. Un premier texte devait être présenté par l’Égypte, avec le soutien de la Ligue arabe, mais Abdel Fattah al-Sissi a reculé suite aux pressions de l'entité sioniste et du nouveau président états-unien, Donald Trump. Finalement, malgré la volte-face du docile maréchal égyptien, le texte de la résolution a été repris par la Nouvelle-Zélande, le Venezuela, la Malaisie et le Sénégal qui ont permis son adoption. La résolution, qui reprend les grandes lignes d'une précédente résolution votée en 1979, exige l’« arrêt immédiat et complet des activités israéliennes de colonisation dans les territoires pales

La rage des médias occidentaux contre Poutine : La bataille de la vérité

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«L'armée russe met très longtemps à sceller sa monture, mais ensuite plus aucune armée au monde ne peut l'arrêter.» Citation d'un général prussien   Depuis quelques jours nous sommes confrontés à une deuxième bataille qui est celle de la fausse information diffusée en boucle par tous les médias qui n'arrêtent pas de raconter des mensonges sur la réalité de la situation à Alep. Le camp occidental dans sa version obamienne et hollandaise livre une ultime bataille, celle de désigner la Russie comme bouc émissaire et de désigner le gouvernement légitime de la Syrie comme bourreau de son peuple. Un constat: les médias se déjugent sans fausse honte, mais ont des difficultés à prendre les virages de la réalité. On aurait voulu présenter des cohortes de hères mourant de faim, de froid et que voit-on des cars où les réfugiés montent calmement, des voitures avec des enfants qui ne semblent ni mourir de faim ni de froid faisant même en riant le V de la victoire en face de la c

La campagne digne de McCarthy des médias américains pour la guerre contre la Russie

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La population américaine est soumise à un barrage furieux de propagande des médias et de l’ establishment politique visant à ouvrir la voie à la guerre. La campagne a été fortement intensifiée cette semaine, à commencer par la publication mercredi d’un article de une dans le New York Times . S’appuyant entièrement sur des sources non identifiées et des preuves douteuses et concoctées, il a été présenté comme preuve définitive du piratage par la Russie des courriels du Parti démocrate et du fait qu’elle mènerait une « cyberguerre » contre les États-Unis. Ces allégations ont été suivies mercredi par une conférence de presse où le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a déclaré que certains médias aux États-Unis, en faisant des reportages sur les courriels du Parti démocratique publiés par WikiLeaks , « sont devenu essentiellement des bras des agences de renseignement russes ». Jeudi, Earnest a déclaré que le président élu Trump avait encouragé « la Russie à pirater son adve

Le Bloc atlantiste au bord de la crise de nerfs

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On en espérait pas tant. En quelques semaines seulement, le Bloc altantiste a fait un saut qualitatif remarquable sur l’échelle Richter du désordre globalisé. De la panique intégrale déclenchée par l’élection du déplorable Trump à la débandade des coupeurs de têtes modérés d'Alep-est, le joli petit monde du néolibéralisme militarisé prend l'eau de toutes parts. Alors forcément le Bloc réagit, sur-réagit même, avec le savoureux avantage que dans la précipitation, les marionnettistes de la pantalonnade ambiante ne prennent même plus la peine de camoufler un tant soit peu leurs manigances. Tout se fait ainsi à ciel ouvert, y compris le pire, le honteux, le normalement inavouable, et il n’y a qu’à se baisser pour ramasser les pépites. Inutile de dire que c’est évidemment sur le pont du Titanic US que l’on récolte les plus grosses. Ainsi, entre la CIA qui entre en guerre contre le FBI en essayant de renverser Trump avant même son entrée en fonction, et le Congrès qui vote des li

Blanche Neige et les vingt-sept nains

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  1 - Les cultures et leurs capitales 2 - Paris est-il menacé ? 3 - La maison de poupée européenne 4 - Faire sortir l'Europe des chapelles de l'OTAN 5 - Les journalistes, porte-paroles de l'OTAN   1 - Les cultures et leurs capitales   Le premier théoricien de l'alliance des grands Etats - et d'abord de leurs capitales - avec la création culturelle et universelle de leur temps, n'est autre que Périclès, qui disait que l'Attique et d'abord Athènes, était la pédagogue de toute l'Hellade, c'est-à-dire de toutes les cités grecques. Puis Rome a suivi l'exemple de la Grèce : même sous Néron ou Tibère, les écrivains, les poètes, les peseurs et les penseurs de la politique et de l'histoire du monde, accouraient à Rome de toutes les provinces de l'empire. La première expression du génie de la Révolution de 1789 fut de comprendre que l'alliance de la politique avec la culture avait quitté Versailles et la cour pour placer Paris au cœu

Syrie, le dernier massacre de l’Empire?

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  En octobre dernier, Moscou et Damas ont accepté une énième trêve «humanitaire» voulue par l’Oncle Sam pour sauver ses barbus coincés dans la poche d’Alep-Est. Durant plus de 3 semaines, la Russie n’a opéré aucune frappe aérienne, se contentant d’effectuer un méticuleux travail de renseignement tout en organisant des couloirs humanitaires pour permettre l’évacuation des civils. De leur côté, les coupeurs de têtes modérés du Bloc atlantiste empêchaient la population de les emprunter, se réarmaient et se regroupaient pour préparer une grande offensive destinée à briser le siège d’Alep-Est. Lancée à la fin octobre, l’opération a finalement tourné au baroud d’honneur et, début novembre, la riposte des troupes syriennes et du Hezbollah a totalement renversé la situation. Trois semaines plus tard, l’enclave est aujourd’hui brisée et sur le point de tomber. Avec la prise d’Alep, c’est la fin des derniers espoirs occidentaux de renverser la vapeur. Durant près de 6 ans, l’Empire US et se

Alep libérée ? La « bonne nouvelle » épouvantable pour les dirigeants français.

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Ce 29 novembre, la joie, certes mêlée de tristesse, de sang et de larmes, avait envahi le cœur des Syriens. Toutes les sources fiables leur apprenaient que 14 quartiers de l’est d’Alep étaient libérés des terroristes, que des milliers de leurs habitants séquestrés depuis l’été 2012 avaient pu -malgré les tirs des snipers qui tiraient sur ceux qui les fuyaient- rejoindre les positions de l’Armée syrienne, que la centrale hydraulique de Souleiman al-Halabi située dans ces quartiers avait été récupérée et en cours de réparation, que le croissant rouge et les hôpitaux privés et publics s’étaient préparés à les accueillir, que la Russie allait dépêcher des hôpitaux mobiles pour parer aux manques de lits et de moyens, que les parents et amis encore en vie les attendaient à tous les couloirs de sortie… Les Français qui auraient tendance à mettre en doute la parole des Syriens, pourraient peut-être se donner la peine d’écouter l’un des leurs raconter « cette vraie bonne nouvelle » [1]. ICI,

Prix Nobel de l’hypocrisie

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Lorsque le prix Nobel de la Paix fut décerné en 1906 à Theodore Roosevelt (président des États-Unis de 1901 à 1909), le New York Times commenta ainsi la nouvelle : « Un large sourire illumina le visage du globe quand le prix a été attribué ... au citoyen le plus belliqueux des États-Unis » [1]. Theodore Roosevelt et la diplomatie du "gros bâton" « Parle doucement et porte un gros bâton » (2 septembre 1901) Environ un siècle plus tard, un journaliste du même New York Times se questionnait : « Alors, que pensez-vous du président Obama remportant le prix Nobel de la paix ? Je suis perplexe […]. Qu’a-t-il fait ? […] il me semble que cela aurait été logique d'attendre et de donner à Obama le prix Nobel de la paix dans sa huitième année en poste, après qu'il ait effectivement fait la paix quelque part » [2]. Il s'agissait bien sûr du prix Nobel de la Paix attribué au président Barack Obama en 2009 « pour ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie e

François Hollande: La capitulation en rase campagne du foudre de guerre de Syrie

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François Hollande et son prix, entourés notamment (de gauche à droite) par le milliardaire Carlos Slim et l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger le 19 septembre 2016. René Naba L’homme de l’année 2016 Fait sans précédent dans les annales de la Vème République, François Hollande a annoncé jeudi 1 er décembre 2016, qu’il renonçait à briguer un deuxième mandat présidentiel, tragique aveu d’une grande impuissance. L’homme qui avait mené deux batailles au Mali et en Syrie, a renoncé à livrer bataille sur le plan intérieur pour défendre son bilan. Pour un foudre de guerre sur la scène internationale, qui avait eu le plus grand mal à se retenir de bombarder la Syrie en 2013, ce renoncement a retenti comme une capitulation en rase campagne. Une implosion en plein vol. «L’Homme d’état de l’année 2016» aura eu un triomphe météorique, à l’image de ses prédécesseurs malchanceux, les conservateurs européens, l’espagnol José Marie Aznar ou le britannique David Cameron (lauréat 2015); à l’i

Créer un livre PDF de son blog Blogger

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Créer un livre PDF de son blog, pour en conserver une trace originale ou pour le diffuser, ou pour l'offrir...? BlogBooker