Wall Street : tous les (sales) coups sont permis
La crise financière débutée en 2007 par l'éclatement de la bulle hypothécaire aux Etats-Unis a déclenché une réaction en chaîne qui entraîne dans son sillage les principales économies de la planète. Le scénario catastrophe annoncé est comparable à une guerre thermonucléaire généralisée avec des retombées terribles pour toutes les populations du globe. Doublée d'une crise climatique et rejointe bientôt par une crise énergétique formidable qui s'annonce avec l'émergence d'économies énergétivores et insatiables en ressources naturelles, l'humanité est en grave danger d'extermination.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Tout au long du XIXe siècle, s'est organisée une formidable puissance occulte, une puissance financière colossale, qui a méthodiquement construit ses réseaux, d'abord en Europe, puis en Amérique, qui a accumulé des capitaux gigantesques et s'est développée en un monstre tentaculaire. Une pieuvre ? Non ! Un Hécatonchire ! Un monstre à cent bras et à cinquante têtes qui crache le feu sur tout le globe.
Eustace Mullins, dans son livre majeur, l'œuvre de toute une vie, « Les Secrets de la Réserve Fédérale », démonte pas à pas les mécanismes de la construction de ce monde parallèle qui contrôle tout, qui avale tout, qui détruit tout. La Réserve Fédérale - la FED - a été créée en 1913, dans le plus grand secret, par une poignée d'hommes qui regroupaient, à eux seuls, 25% de la fortune mondiale. Cette banque centrale, aux mains des intérêts privés les plus puissants et dont les Américains ne voulaient pas, est l'aboutissement d'un plan machiavélique imaginé à Francfort à la fin du XVIIIe siècle, quelques années avant la Révolution française, pour contrôler le monde. Les premiers bras du monstre pousseront d'abord à Vienne, à Naples, à Paris et à Londres, son cerveau résidant dans premier temps à Francfort.
Rapidement, le cerveau du monstre installera ses quartiers à Londres et, de là, conquerra le Nouveau monde où de nombreux autres bras du monstre pousseront, en particulier à Wall Street. Devenu bicéphale au début du XXe siècle - un hémisphère à la Banque d'Angleterre, l'autre à la FED - le monstre, devenu maintenant Hécatonchire pourra accomplir son dessein :
construire un monde à son seul profit sur les décombres de SA Première Guerre mondiale pour assouvir sa soif inextinguible de capitaux, nourriture divine selon ses propres critères.
En 1917, de nouveaux bras lui poussent en Russie pour assoir sa domination sur la Révolution bolchévique. Léon Trotski en était-il le principal messager ?
Antony Sutton, dans « Wall Street et la révolution bolchévique » mène une enquête minutieuse et fort bien documentée pour montrer comment les élites de Wall Street étaient présentes sur le terrain, partout en Europe - en Angleterre, en France, en Allemagne, en Pologne, en Suède, au Danemark et en Russie - par l'intermédiaire de leurs agents et représentants.
Ce livre, qui vient de sortir (juillet 2012) aux éditions "Le Retour aux Sources", montre comment révolutionnaires, hommes d'affaires, banquiers et agents étrangers défendent chacun à leur manière des idéaux pas toujours honorables. Dans cette schizophrénie collective caractérisée par le double-jeu, les alliances éphémères et l'intérêt individuel, Antony Sutton reconstitue une partie de la révolution russe qui offre un tableau bien différent des versions « officielles ». Le monstre qui étend toujours plus loin ses bras ne devient-il pas lui-même schizophrène ?
Si des évènements terribles vont secouer le globe tout au long du XXe siècle, c'est la Seconde Guerre mondiale qui laissera les traces les plus indélébiles.
Eustace Mullins, dans les « Secrets de la Réserve Fédérale » décrypte les négociations qui aboutiront au Traité de Versailles en 1919 et établiront les fondations de la prochaine guerre mondiale. Entre-temps, une crise financière mondiale majeure, la Grande Dépression de 1929, s'inscrivant entièrement dans la logique du monstre, créera les conditions propices à la nouvelle guerre mondiale annoncée.
Or derrière ce monstre tentaculaire, ce sont bien des hommes qui gouvernent. C'est ensemble qu'ils constituent cet Hécatonchire qui se nourrit d'hécatombes. Encore faut-il créer des monstres humains parfaits qui accomplissent l'œuvre destructrice. Adolf Hitler tiendra le premier rôle dans la construction d'une machine de guerre implacable. Et derrière l'ascension de Hitler, nous retrouvons, bien sûr,... Wall Street !
Antony Sutton nous livre avec moult détails la complicité flagrante et indiscutable des élites financières de Wall Street avec les nazis. « Wall Street et l'ascension de Hitler » met au jour un cloaque de mensonges et de duplicités, et révèle l'un des faits marquants, et pourtant jamais rapporté par les médias dominants : que les élites financières de Wall Street (Rockefeller, Morgan, Ford, ...) et de grandes entreprises nord-américaines (General Electric, Ford Motor, Standard Oil, ...) ont soutenu l'ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l'Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle.
Dans ce livre vous apprendrez que non seulement des banquiers et des hommes d'affaires nord-américains avaient conscience de la nature du nazisme, mais qu'ils assistèrent le nazisme à chaque fois qu'ils y avaient intérêt - en sachant parfaitement que la conséquence probable serait une guerre impliquant l'Europe et les Etats-Unis.
En fait, la contribution du capitalisme nord-américain aux préparatifs de guerre allemands a été phénoménale et, sans elle, l'Allemagne n'aurait jamais eu la capacité militaire qui conduisit au massacre de millions de personnes innocentes...
TROIS LIVRES PASSIONNANTS À LIRE PENDANT LES VACANCES !
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