Estimations Présidentielles 2012 : Nouveau calcul

La probable défaite du candidat sortant fait place à un autre calcul post électoral, celui de minimiser tout d'abord l'écart de voix entre les deux prétendants afin de sauver la face du Président évincé et limiter l'éventuel éclatement de son parti avec une profonde arrière-pensée pour les législatives de juin prochain.

Farid Merrad

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La vacuité de l'avocat Nicolas Sarkosy face à la hauteur flagrante de l'énarque François Hollande lors du débat télévisé de mercredi dernier a scellé l'écart qui sépare ces deux écoles de pouvoir. La détresse était évidente de l'avocat qui recherchait d'un regard insistant une quelconque approbation des journalistes faiseurs d'opinions à ses paroles entachées de mensonges. Renverser la tendance relèverait d'un miracle que l'opinion publique ne saurait accepter sans émettre de sérieux doutes. L'analyse des écarts et le décompte des voix seraient irrémédiablement dirigés vers le vote électronique et les suspicieuses machines à voter présentent dans plusieurs grandes villes. On peut, à juste titre, se demander pourquoi les serveurs informatiques de gestion se trouvent aux Etats-Unis. Le décompte contesté s'il en est, serait donc du made in U.S.A et le peuple appelé à acquiescer sans mot dire.


Les écarts entre les candidats Sarkozy et Hollande ce sont bizarrement réduits durant l'entre deux tours, les médias et les instituts de sondages ont ramenés à moins de deux points leurs calculs envers l'un ou l'autre alors que plus ou moins de dix points les séparaient avant le premier tour des Présidentielles. L'électorat est frivole selon les médias et cette même presse s'évertuait à mettre dos à dos la prestation télévisée des candidats, mais ce 1 ou 2% d'écart prédit, renvoie l'impact des machines à voter à un rôle déterminant d'arbitrage. Raisonnablement on s'achemine vers l'absolue nécessité pour le candidat sortant de limiter l'ampleur de la victoire du challenger par tous les moyens, la victoire de Sarkosy ne passerait pas comme une lettre à la poste, lui et ses alliés politiques et financiers le savent, perdre avec quelques dixièmes de points voire un point n'a pas la même signification que perdre avec un écart conséquent. Il s'agit donc pour Nicolas Sarkozy et son parti de se présenter en candidats ultra crédibles pour les Législatives de juin prochain. Les angles d'attaques ne manquent pas pour l'après Présidentielles, l'état des finances publiques, les marchés boursiers sous perfusion, l'économie en berne, les agences de notation en embuscade, les plans sociaux qui vont se multiplier, le chômage exponentiel, les hausses des produits etc... bref, le festival de mauvaises nouvelles léguées et camouflées depuis plusieurs mois sera crédité au nouveau Président de la République.
L'objectif visé par les calculs sarkozyen est de faire basculer l'Assemblée Nationale à droite lors des Législatives de juin prochain en poursuivant la drague lourdingue des électeurs apeurés pour provoquer une cohabitation forcée voire une coalition gouvernementale et au pire un gouvernement d'union nationale. Un gouvernement de coalition englobe des membres de divers partis politiques et se produit généralement en période de crise, de désordre politique ou de guerre et tous politiciens avertis se méfient des effets désastreux à court, moyen ou long terme de ce mode de gouvernance. Les Français n'ont pas encore mesuré l'ampleur des nuisances et d'instabilité créées et léguées par le bilan national et international du candidat sortant.
MF/APA

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