Après l’Egypte, l’Arabie saoudite finance les Salafistes, en Tunisie ! 22/11/2011
IRIB- Alors que le scandale du financement saoudien des Salafistes, en Egypte, fait toujours l’objet de la polémique, un scandale similaire a éclaté, en Tunisie, lié à l’ingérence de l'ambassade d'Arabie saoudite, dans les dernières élections de l'Assemblée constituante, pour influer sur les résultats, via des fonds offerts aux groupes salafistes !
La chaine satellitaire iranienne arabophone, Al-Alam, citant des sources tunisiennes établies, en France, rapporte que, «selon des informations récoltées par des militants politiques tunisiens, l'ambassade de l'Arabie saoudite, en Tunisie,, opère dans les deux sens : d’un côté, l’AS finance des mouvements politiques laïcs et libéraux, d’un autre, elle finance le mouvement salafiste, afin de l’aider à devenir une force politique influente dans le pays. Beaucoup de Tunisiens ont été surpris des sommes que le mouvement salafiste a distribué, pour gagner des voix. De ce fait, leur nombre a doublé, durant ces deux derniers mois, menaçant de créer la division, au sein de la société tunisienne et de ternir l'image des islamistes modérés».
Ces sources d’information ont, par ailleurs, confirmé l’existence d’une réelle coordination entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, dans leur soutien aux ex- hommes du régime Ben Ali, en particulier, les chefs militaires, ceux du renseignement et de la police secrète ; et ce, dans le but de contourner l'éveil islamique et la révolution populaire et reconquérir la Tunisie, de manière à servir les intérêts des Etats-Unis et de l’Europe !
A ce titre, la lettre du roi Abdallah Bin Abdul Aziz, transmise par le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Saoud al-Fayçal, vers mi-septembre, au Président temporaire tunisien, Fouad alMbazaa, traduit bien la volonté du régime saoudien de soutenir ce projet et de «renforcer les liens entre l’AS et la Tunisie, pour faire face aux défis communs».
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