Le Lancetgate révèle l’asservissement de la Science par une petite élite de la haute finance
par Liliane Held-Khawam.
Un gros pavé dans la marre ! Une étude publiée par la prestigieuse
revue The Lancet aurait mis en évidence une association entre
chloroquine et surmortalité. Pourtant cette « étude » est remise en
question.
- https://zenodo.org/record/3862789#.XtEIH54zbjD
- https://www.letemps.ch/sciences/letude-lancet-lefficacite-lhydroxychloroquine-mise-doute
Les professionnels sérieux du domaine comprennent particulièrement les enjeux d’une éventuelle supercherie dont l’ampleur serait à déterminer ! Ceci fit dire au Pr Gilbert Deray, de la Pitié-Salpêtrière à Paris : « Si l’article du Lancet est une fraude, cela va briser la confiance dans les scientifiques de façon durable ».
The Lancet sur la sellette, et avec elle le sérieux de la Science du 21ème siècle
La doctrine posthumaniste portée par les financiers de la planète globale a besoin de s’appuyer sur la technologie et la science pour justifier sa vision de la biotechnologie, et justifier la société de surveillance et de contrôle qui est en train d’être mise en place. Dans ce contexte, la Science occupe un rôle central. Cependant pour que cette idéologie puisse fonctionner, elle a besoin de laisser les scientifiques élaborer, rôder, puis publier leurs données, évaluations et préconisations hors du champ politique, médiatique, et surtout financier.Ce n’est pas le cas aujourd’hui, et pour cause, la convergence entre les besoins des financiers qui détiennent et pilotent le Nouveau Monde et ceux d’une science rigoureuse ne semble pas au rendez-vous.
Du coup, on ne peut être surpris du résultat décrit par cette phrase écrite il y a quelques années par le Dr Horton, rédacteur en chef de la revue The Lancet, « Beaucoup de ce qui est publié est incorrect ».
Dans son texte, l’éditeur de la plus prestigieuse revue scientifique au monde affirme plusieurs points
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- une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, peut tout simplement être fausse.
- Affligée par des études avec de petits échantillons, de minuscules effets.
- des analyses exploratoires invalides
- Des conflits d’intérêts flagrants,
- Une obsession de poursuivre des tendances à la mode d’une importance douteuse, la science a pris un tournant vers l’obscurité.
- « Les mauvaises méthodes donnent des résultats ».
- Dans leur quête pour raconter une histoire fascinante, les scientifiques sculptent trop souvent des données pour correspondre à leur théorie préférée du monde. Ou ils adaptent des hypothèses pour adapter leurs données.
- Les éditeurs de journaux méritent également leur juste part de critiques. Nous aidons et encourageons les pires comportements. Notre acquiescement au facteur d’impact alimente une compétition malsaine pour gagner une place dans quelques revues sélectionnées.
- Notre amour de la « signification » pollue la littérature avec de nombreux contes de fées statistiques.
- Nous rejetons les confirmations importantes. Les journaux ne sont pas les seuls mécréants.
- Les universités sont en perpétuelle lutte pour l’argent et le talent, des points finaux qui favorisent des mesures réductrices, comme la publication à fort impact.
Les publications de référence sont aux mains de la haute finance. Exemple : The Lancet
Le mea-culpa du Dr Horton nous pousserait à accorder du crédit à la revue scientifique médicale. Or, c’est ce même rédacteur en chef qui a cautionné l’étude contestée. Comment expliquer l’inexplicable ? Pour cela, il faut chercher la source de financement qui permet à ces structures d’exister encore de nos jours. Et la chose est simple. Cette revue appartient à The Lancet Publishing Group, qui lui-même est devenu propriété depuis 1991 du plus gros éditeur scientifique Reed Elsevier…Reed Elsevier est présent sur quatre marchés (Wikipédia) :
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- édition scientifique et médicale sous la marque Elsevier et Elsevier Masson ;
- édition juridique et fiscale sous la marque LexisNexis ;
- organisation des salons professionnels (Salon du livre de Paris, London Book Fair, Foire du Livre de Tokyo) sous les marques Reed Expositions et Reed MIDEM ;
- information professionnelle, sous la marque Reed Business Information : presse avec Stratégies et Direction(s), formation avec Comundi, édition avec ESF éditeur.
Lancet est soumise à un actionnariat de la haute finance que l’on retrouvera de manière immuable dans celui des moteurs du secteur des big pharma, des assureurs, et autres structures hospitalières.
La même élite financière, avec les incontournables gestionnaires d’actifs Vanguard et Blackrock, se trouve dans les starting-blocks pour trouver d’éventuels médicaments (coûteux), voire le fameux vaccin contre le Covid-19 !!
Du coup, la rédaction de cette revue, qui normalement se doit d’être neutre et de faire respecter les règles du jeu rigoureuses de la science, se trouve prise en sandwich entre les intérêts de ses propriétaires et les processus méthodologiques -qui servent la science et l’intérêt public- qui ont fait sa réputation !
Qui sont les auteurs de l’œuvre mise en cause ?
L’auteur principal de l’étude du Lancet est le Dr Mandeep Mehra, médecin spécialiste en chirurgie cardiovasculaire et professeur à la prestigieuse Harvard Medical School. Ce spécialiste des troubles cardiaques sévères et de transplantation cardiaque est aussi fondateur du Brigham Heart and Vascular Center. C’est en toute logique qu’il est inscrit à l’hôpital Brigham and Women Hospital.
Dans cet interview qui remonte au 30 avril 2020, le Dr Daniel Kuritzkes a par exemple affirmé l’efficacité du remdesivir du laboratoire Gilead, alors même qu’il reconnaît que son test est en cours. Comment peut-il s’engager autant avant la fin de l’évaluation ?
« Le remdesivir, un médicament expérimental qui s’est révélé efficace contre le coronavirus, est actuellement testé dans les principaux hôpitaux du Massachusetts et pourrait devenir une norme de soins pour les patients COVID modérés et sévères.
« Je pense que les données sont très prometteuses. Il est clair que, chez les personnes atteintes d’une maladie modérée utilisant le remdesivir, a pu raccourcir la durée d’hospitalisation, ce qui est un grand avantage pour les patients et, espérons-le, a pu empêcher un certain nombre de personnes d’évoluer vers une maladie plus grave », a déclaré le Dr Daniel Kuritzkes, chef des maladies infectieuses au Brigham and Women’s Hospital. »
- Extrait de https://www.bostonherald.com/2020/04/30/remdesivir-being-tested-at-major-massachusetts-hospitals/
Top 10 Owners of Microsoft Corp au 2 juin 2020
La fondation Bill et Melinda Gates en sponsor
Le même hôpital Brigham se trouve sur la liste des bénéficiaires des largesses de la Bill et Melinda Gates foundation. Alors nous sommes loin des quelques 80 millions de dollars versés à l’Imperial College de Londres qui héberge les travaux du professeur Ferguson, mais tout de même cela reste de jolies sommes…L’identité interpellante de l’entreprise responsable de la compilation des données
Un des signataires de l’étude représente une société dont l’existence semble très volatile. Les 2 vice-présidents affichent sur le compte Linkedin un début d’activité dans cette entreprise autour de février et mars 2020. La vie de cette entreprise soulève beaucoup de questions. France Soir a enquêté :« Surgisphere est la société responsable de la collecte des données de l’étude du Professeur Mehra qui a fait l’objet d’une attention planétaire depuis ces 7 derniers jours. Après notre première interview avec Mr Mehra qui nous avait laissés dubitatifs sur la forme et le fond, nous nous sommes intéressés à cette entreprise. Et là quelques questions se posent et des surprises.
La société surgisphere a :
Plusieurs adresses qui ressemblent plus à des logements peut-être lié à des déménagements ou de la domiciliation d’entreprise.
Plusieurs entreprises au même nom ont été successivement enregistrées dans divers états, puis liquidées ou en suspension.
Peu d’employés avec une date d’entrée très récente et peu de mentions sur google de ces diverses personnes et un profil questionnable.
Peu d’activité jusqu’à mars 2020 sur le site internet.
Aucun employé n’a d’expertise dans l’analyse big data
- Lire la suite de l’article : http://www.francesoir.fr/societe-economie/lancetgate-surgisphere-la-societe-qui-fourni-les-donnees-letude-est-elle-serieuse
L’élite financière qui tient la planète entre les mains n’a pas de réelle légitimité. Elle se sert de la science pour faire avancer ses pions sur l’échiquier posthumaniste du dieu Mammon. Pour cela, il faut que la science en question se renie et renonce à sa méthodologie usuelle pour se soumettre aux normes de la finance. Les conflits d’intérêt ont alors toute la place pour gangréner l’espace public, scientifique, mais aussi médical.
Actuellement, les États publics n’ont ni les moyens de financer une science digne de ce nom, ni un système de santé publique optimal. Ce dernier a été phagocyté par le secteur privé financiarisé et gourmand. La santé est devenue un simple business, générateur de chiffres d’affaires avec le citoyen en client captif !
La santé de l’humanité est piégée, puisque l’OMS qui dicte les normes sanitaires aux États se retrouvent soumises aux injonctions de la finance privée, dont elle est viscéralement dépendante.
L’affaire du Lancet gate est une histoire qui dessert définitivement la science et donne la ferme impression que celle-ci a été soumise aux grands capitaux qui pourraient lui faire dire à peu près ce qu’ils veulent pour mettre en place la Nouvelle Société via des normes de santé contraignantes. L’OMS ne pourra pas s’y opposer. Les Etats non plus.
Annexes
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