La grande mascarade universelle
par Patrice-Hans Perrier.
Nous
assistons au triomphe de la possession des corps et des esprits. Les
grands régisseurs du cirque universel ont fabriqué une sorte de théâtre
d’ombres à partir de cette « pandémie » de coronavirus qui représente,
d’après eux, une occasion en OR afin de mettre en scène la grande Guerre
de tous contre tous. Ainsi, tablant sur l’effet de peur et le suivisme
des foules pour assigner à résidence des milliards d’être désorientés,
les grands régisseurs viennent de confisquer l’espace public de manière
définitive. Dorénavant, vous ne pourrez plus circuler comme bon vous
semble au beau milieu d’une cité transformée en théâtre d’opérations
d’ingénierie socialo-sanitaire.
Comme au Carnaval de Venise, les habitants de la cité virtuelle se cacheront derrière des masques bariolés
La prison panoptique
C’est un architecte français, Le Bas, qui esquissera les plans de la prison panoptique de la Petite-Roquette en 1836.
Cette « usine à punir » était destinée à l’internement d’enfants
délinquants et les instigateurs de cette horreur s’étaient inspirés des
thèses de Jérémie Bentham dans un ouvrage intitulé Panoptique – Mémoire sur un nouveau principe pour construire des maisons d’inspection, et nommément des maisons de force.
Cette nouvelle approche de l’enfermement des contrevenants faisait la
part belle à une approche punitive basée sur une violation complète et
constante de l’intimité des détenus.
Ainsi, la prison panoptique
ressemble à une ruche avec, en son centre, un poste de garde qui permet
aux geôliers de pouvoir surveiller les cellules en temps réel
puisqu’elles sont disposées en ordre rayonnant autour de ce centre de
contrôle qui s’apparente à un « œil qui voit tout ». Il s’agit donc
d’aliéner le prisonnier de toute forme de dignité puisqu’il est isolé
dans une cellule qui fait l’objet d’une surveillance constante. L’auteur
du Panoptique
insiste sur « la présence universelle et constante du Gouverneur de
l’Établissement ».
Cette approche carcérale présenterait l’avantage
d’instiller un sentiment de suspicion généralisé puisque les détenus
finiront par avoir la « conviction qu’ils vivent et qu’ils agissent
incessamment sous l’inspection parfaite d’un homme intéressé à toute
leur conduite », toujours selon Bentham. Cet univers carcéral se
répandra tout au long du XIXe siècle aux quatre coins de l’occident et
un nombre considérable de prisonniers finira par succomber à la
tentation du suicide dans un contexte où ce type de privation de liberté
peut être assimilé à une forme de viol permanent.
L’idée gnostique de « l’œil qui voit tout » a été reprise dans Le Seigneur des anneaux avec la mise en scène du tristement célèbre « œil de Sauron
», un dispositif de surveillance qui émane de la place forte d’où règne
le Seigneur des Ténèbres sur la Terre du Milieu. Le Seigneur des
Ténèbres commande une armée d’orques qui terrorisent les populations
d’elfes et d’humains qui peuplent la Terre du Milieu et ses environs. On
y retrouve le principe du panoptique,
c’est-à-dire l’extraordinaire capacité de surveillance et de
rayonnement procurée par le fait d’occuper une position stratégique en
plein cœur d’une société donnée.
Le Seigneur des Ténèbres peut
avantageusement être comparé à Georges Soros, puisque de Sauron à Soros
il y a bien plus qu’une simple anamorphose en jeu. En effet, ces deux
potentats partagent un seul et même appétit pour le contrôle des âmes.
La destruction des frontières et des identités représentant pour Soros
une véritable quête initiatique à l’instar de l’obsession de Sauron pour
l’Anneau Unique, un objet magique qui procure une invincibilité absolue
à son porteur.
L’Anneau Unique des globalistes
La
quête effrénée pour l’imposition d’un vaccin universel nous fait penser
à l’obsession du Seigneur des Ténèbres pour cet Anneau Unique aux
pouvoirs illimités. Le vaccin, grâce à l’injection de nanoparticules
appropriées, permettra d’utiliser la technologie des antennes 5G afin de
suivre à la trace le cheptel humain et, partant, de permettre au
Seigneur Soros de pouvoir neutraliser les individus « non-conformes ».
Les individus neutralisés pourront donc être soumis à une entreprise de
refaçonnage de la personnalité et des affects, à la manière dont le
Seigneur des Ténèbres entreprit de créer des Orques à partir des hommes
qu’il avait capturés lors de ses entreprises guerrières.
Les orques et
les trolls sont comparables avec les milices d’antifas et d’influenceurs
manipulées afin de détruire la réputation et d’attenter à la vie de
quiconque s’aviserait de critiquer l’Ordo Universel mis en scène par les
nouveaux régisseurs de la Divine comédie postmoderne.
Bill Gates – avec un patronyme qui se rattache à tout ce qui concerne
les barrières, le confinement et l’isolement – joue le rôle du grand
régisseur des forgerons qui façonnent les Anneaux de Pouvoir,
c’est-à-dire les logiciels et les interfaces qui servent à nous réduire
en esclavage.
Le pacte de l’avatar
Rivés
à nos écrans de portable ou de cellulaire, nous avons consentis à
perdre notre identité réelle au profit d’un avatar qui représente notre
persona publique, à l’instar de notre numéro d’assurance sociale ou
numéro d’identité.
L’avatar est non seulement un masque, mais représente
surtout l’incarnation d’un être dans la peau d’un nouveau personnage.
S’il peut être agréable de se forger une image publique, nous jouons
avec le feu en manipulant nos avatars puisque ce jeu de dupe nous
enchaîne à un dispositif de contrôle panoptique de type « porte dérobée
». Ainsi, les puissants régisseurs du Seigneur des Ténèbres sont en
mesure de retracer tous nos déplacements de fourmis à travers les
mailles de cette toile d’araignée qui nous sert d’interface quotidien.
Notre identité d’esclave-payeur d’impôts est connue des régisseurs du «
Grand cirque ordinaire » et nos faits et gestes sont scrutés à la loupe
puisque nous devons tous nous brancher à la Toile afin d’effectuer
l’essentiel de nos transactions. Le dictionnaire Le Robert
nous parle « d’arrangements et de compromis », sous sa rubrique
concernant le terme transaction. Communiquer est une affaire de
compromis et d’arrangements puisqu’il faut négocier et renégocier en
permanence les contrats opérationnels qui nous permettent de survivre à
l’heure du numérique.
Nous sommes devenus des nombres
La
traçabilité des individus peut, a fortiori, être comparée à une
opération de magie. Cette forme de MAGIE OPÉRATIVE met en scène des
marionnettistes qui tirent sur les ficelles des citoyens consommateurs
assimilés à de simples effigies, c’est-à-dire la représentation de
personnes qui n’existent plus. Puisque nous sommes devenus des NOMBRES,
ou NODES énergétiques, manipulés par des régisseurs qui ne sont que des
magiciens lorsque l’on prend la peine de regarder l’envers du décor.
Les frères jumeaux qui ont réalisé la série THE MATRIX
ont poussé le culot jusqu’à mettre en scène une société dystopique où
les synapses électriques du cerveau humain sont utilisées en guise
d’énergie première par les machines ou interfaces intelligentes.
Les
proto-humains naissent dans des couveuses, traités comme de la vulgaire
chair à machine … un matériau doté d’un précieux potentiel synaptique.
D’inspiration
essentiellement gnostique, la création cinématographique des frères
Wachowski – devenus deux sœurs suite à des interventions médicales –
brosse les contours d’un futur dystopique où les humains seront
totalement asservis à une représentation fictive de la réalité. Enchaîné
à son écran d’ordinateur – quand il n’est pas directement connecté par
le biais d’une insertion cervicale – le néo-humain passe le plus clair
de son temps à se débattre dans les méandres d’une sorte de jeu vidéo,
simulacre qui a totalement remplacé la réalité.
Ce délire dystopique,
mettant à profit des éléments de magie chaotique afin de refaçonner le «
matériau humain » à travers des passages initiatiques, constitue la
trame ou matrice au service des grands régisseurs de la Divine comédie
globaliste actuelle. Incapables de nommer la réalité – c’est ce qui
explique pourquoi les régisseurs comme la mairesse de Montréal
s’évertuent à vouloir permuter la langue française – à force d’être
inféodés à la rectitude politique, nous voilà privés de langage dans un
contexte où l’Intelligence artificielle (IA) s’occupera bientôt de
rédiger à notre place. Privés de l’écriture et d’une parole libératrice,
nous perdrons jusqu’à la capacité primordiale de penser si nous
persistons à consentir à l’impensable.
L’espace social disparaît
Le
langage humain cédant la place au langage machine, nous perdons la
capacité de nommer un réel qui nous échappe jusqu’au plus profond de
notre intimité. Cédant nos anciennes connaissances pour des jeux vidéo,
incapables de raisonner correctement, nous sommes prisonniers de nos
affects et devenons, par voie de conséquence, des objets malléables entre les mains des ingénieurs sociaux ou mages virtuels.
Chemin faisant, même les médias dits alternatifs font l’objet d’une
attention toute particulière de la part des mages qui opèrent depuis
l’arrière-scène de notre société virtuelle.
Les lecteurs consultant les
articles à partir de la plateforme des médias sociaux, c’est un jeu
d’enfant que d’orienter leur lecture des évènements en manipulant toute
une panoplie de techniques qui permettent de façonner le consentement
des internautes. Malgré tout, il nous restait l’espace public
afin d’aller faire un tour de piste au soleil, histoire de respirer un
peu d’air frais et de nous déconnecter de cette abominable matrice.
Rappelons à nos lecteurs aguerris que la matrice représente la «
génitrice » dans la phraséologie gnostique et son rôle symbolique permet
au mage de façonner des univers parallèles. D’où le concept de réalité
virtuelle, une appellation qui sert de SORT ou CONJURATION par le VERBE
et qui permet de duper le voyeur. Ainsi, le VOYANT active les ficelles
du SPECTACLE ou CONJURATION qui permettra de mystifier la conscience des
VOYEURS. Toutes les médiations mises en scène par cette réalité
virtuelle nous dépossèdent de nous-mêmes, faisant en sorte de violer
notre divine intimité afin de nous réduire à l’état d’objets corvéables à
merci.
La danse macabre du confinement
La
prison panoptique universelle est sur le point d’être achevée alors que
les stratégies de confinement pratiquées par les régisseurs ont permis
de récupérer les derniers bastions de résistance à cette dictature
virtuelle. Déjà, et au bénéfice de la traçabilité du cheptel humain, le
téléphone dit intelligent tient lieu de laisse virtuelle tout en nous
permettant de consulter nos interfaces préférées lors d’une promenade à
l’extérieur. C’est ce qui explique pourquoi bon nombre de piétons vous
passent sur le corps alors qu’ils consultent le contenu de leurs
courriels ou tentent de capter l’attention d’un éventuel prospect
sexuel. Les mages de la Silicon Valley nous fournissent des casques
d’imagerie virtuelle en attendant de pouvoir brancher des interfaces à
même notre cerveau qui ne sert plus à grand-chose.
Pour dire les choses
franchement. Une magicienne, active sur le front culturel montréalais,
s’est mise à rire à gorge déployée alors qu’un conférencier était venu
nous parler dans un auditorium universitaire du rôle des « objets
intelligents » et de la traçabilité pour l’urbanisme de la future
société carcérale qui nous attend. L’intervenante montréalaise éructait
de joie en lançant « des fourmis, des fourmis … des fourmis ! » Cet
évènement anecdotique m’aura permis de comprendre le rôle des antennes
émettrices et réceptives dans l’étude comportementale de la société des
fourmis et son corollaire dans le monde humain. Un génial chansonnier
québécois, Jean Leloup, dans un album éponyme intitulé Les Fourmis,
avait déjà pressenti tout le scénario à la fin du siècle dernier. «
Dans les rêves des Fourmis Les humains sont très petits », chantait-il …
sorte de mage de la chanson, Jean Leloup demeure un des rares
intervenants actifs sur la scène culturelle québécoise à avoir tenté de
réveiller nos consciences. Comme il le dit si bien dans cette chanson,
nous avons une vision très réduite de nos vies et de notre potentiel à
force d’avoir été pris en charge par les grands régisseurs d’une Société du spectacle qui a fini par réaliser intégralement les prophéties de Guy Dedord.
«
La réalité considérée partiellement se déploie dans sa propre unité
générale en tant que pseudo-monde à part, objet de la seule
contemplation. La spécialisation des images du monde se retrouve,
accomplie, dans le monde de l’image autonomisé, où le mensonger s’est
menti à lui-même. Le spectacle en général, comme inversion concrète de
la vie, est le mouvement autonome du non-vivant »
- Guy Debord
Désormais,
avec l’utilisation de l’arme absolue des VIRUS, les grands régisseurs
de l’ORDO MARCHAND seront en mesure d’utiliser le confinement sur
ordonnance, comme dans un buffet chinois. C’est à volonté qu’ils
pourront délimiter les ZONES autorisées pour le convoiement des fourmis
corvéables que nous sommes devenus.
Comme au Carnaval de Venise, nous porterons tous un masque
arborant les signes distinctifs de notre AVATAR autorisé. Les
prostituées et les conseillers en marketing pourront arborer des masques
ressemblant à des strings aguichants; tandis que ceux qui bossent pour
les entreprises de ramassage des ordures devront se contenter d’un
masque arborant un simple « fuck you » ou quelque chose du même acabit. Masqués,
casqués et pucés, il ne nous restera plus que les yeux afin d’observer
le comportement d’autrui. Histoire de repérer des contrevenants afin de
les dénoncer aux régisseurs policiers.
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