Indignation mondiale ou… mondialiste ?
par Jean Goychman.
Depuis quelques semaines, l’ensemble des peuples de la Terre semblent réagir à l’unisson. Effet de la globalisation ou non, les évènements se propagent à la vitesse des ondes radiotélévisées tout autour de la planète en touchant tous les continents sans exception.
L’an passé, ou nous parlait du « réchauffement climatique » qui, pour être crédible aux yeux de l’Humanité, devait affecter tout le globe pour bien nous faire comprendre qu’il s’agissait d’un problème mondial. Et comme à chaque fois que cette globalité est invoqué, nous avons droit au projet de gouvernement mondial, qu’appellent de tous leurs vœux ceux que l’on nomme « mondialistes ».
Depuis quelques semaines, l’ensemble des peuples de la Terre semblent réagir à l’unisson. Effet de la globalisation ou non, les évènements se propagent à la vitesse des ondes radiotélévisées tout autour de la planète en touchant tous les continents sans exception.
L’an passé, ou nous parlait du « réchauffement climatique » qui, pour être crédible aux yeux de l’Humanité, devait affecter tout le globe pour bien nous faire comprendre qu’il s’agissait d’un problème mondial. Et comme à chaque fois que cette globalité est invoqué, nous avons droit au projet de gouvernement mondial, qu’appellent de tous leurs vœux ceux que l’on nomme « mondialistes ».
Un prétexte qui a fait ses preuves
À peine terminé, du moins dans sa séquence sanitaire, l’épisode du
covid 19 que le devant de l’actualité de nos chaînes dites «
d’informations » est monopolisée par un mouvement planétaire
anti-raciste, ou plutôt anti-suprémaciste blanc. Il est curieux qu’un
tel mouvement, parti des États-Unis, ait pu, en si peu de temps, se
propager d’une telle façon.
Certes, la mort filmée quasi en direct d’un
homme arrêté par les policiers de Minéapolis est difficilement
supportable, comme l’est tout acte qui entraîne la mort violente de
quelqu’un qui n’avait aucune raison de la subir. La question qui peut
être posée est de savoir si la médiatisation aurait été identique si
cette personne avait la peau blanche ? Ce n’est donc pas présenté comme
une « bavure policière » mais comme un « crime racial », beaucoup plus
mobilisateur.
On peut également et subsidiairement s’interroger sur l’exploitation
de cet événement durant la campagne électorale pour la Maison Blanche.
Cette élection revêt un caractère tout à fait particulier car elle
dépasse le cadre d’un simple choix entre Républicains et Démocrates dans
lequel elle se cantonnait depuis des décennies. Il y a une véritable
confrontation entre deux visions différentes de ce qu’il est convenu
d’appeler « l’ordre mondial ».
Trump a clairement annoncé la couleur
Dès son arrivée en janvier 2017, Donald Trump n’a pas fait mystère de
rompre avec la politique suivie par Barack Obama et de cesser
l’interventionnisme militaire, apanage des États Unis depuis plusieurs
décennies. Longtemps prétextée par la guerre froide, l’omniprésence de
l’armée américaine, agissant souvent sous la bannière de l’OTAN, n’avait
plus de raison d’être.
Ce retour à la « doctrine de Monroe », base de
ce qui était appelé « l’isolationnisme américain », ne pouvait que
susciter le courroux de l’État profond américain, mondialiste par
essence. D’autant plus que les nombreuses tentatives de déstabilisation
et de destitution de Donald Trump ont, jusqu’à présent, échouées. Il y a
une sorte de « crescendo » dans ces actions, lié au rapprochement le
d’élection de novembre.
Dans ce combat de titans, Trump apparaît comme le challenger. Après
avoir repris le contrôle de l’armée américaine et opéré le rapatriement
de ses soldats sur le sol américain, il a également repris le contrôle
d’une institution capitale pour les « mondialistes » qui est la Réserve
Fédérale. Son discours de New York devant l’ONU en septembre 2019,
répondant à celui de Emmanuel Macron sur le réchauffement climatique, à
sonné le glas de l’entreprise de domination mondiale.
Il déclarait alors
: « l’Avenir n’est pas aux mondialistes mais aux patriotes
». Depuis le début de son mandat, il s’est opposé à tout ce qu’il
pensait être inspiré par ce projet de mondialisation, Il a rendu plus
étanches la frontière avec le Mexique et l’Amérique centrale, relocalisé
la production industrielle en redonnant de l’emploi aux Américains, a
quitté la COP 21 en mettant en doute l’action de l’Homme sur le
réchauffement climatique et plus récemment a retiré la participation des
États-Unis à l’OMS.
Les peuples s’opposent de plus en plus à la mondialisation
Considéré comme « populiste » par les médias qui s’opposent à lui, il
leur a également livré un combat permanent en faisant de Twitter son
organe principal de communication. Ses tweets ont battu des records de
popularité aux États Unis et lui valent, à contrario, des réponses
cinglantes et quelquefois injurieuses des représentants de l’état
profond. Ses conférences de presse
sont disponibles sur You Tube » et sont de plus en plus regardées.
Celle du 24 mai est particulièrement explicite et a probablement
contribué à déclencher la riposte actuelle, qui est devenue l’affaire Georges Floyd.
Celle-ci a débuté le 25 mai et on peut noter une curieuse coïncidence
des dates, même s’il apparaît difficile d’y voir une relation de cause à
effet. Par contre, il ne peut être exclu d’y voir une réaction
d’opportunité. Trump, en raison de ses propos anti-immigration, s’est vu
depuis le début affublé d’une image de « suprémaciste blanc ».
Or, la vitesse à laquelle ce mouvement de protestation contre cette
supposée suprématie blanche s’est propagée dans le reste du monde est
assez frappante. Elle donne le sentiment que l’on cherche à instiller un
sentiment de révolte généralisée des minorités de couleur dans les pays
occidentaux ainsi que dans des pays africains qui ont été victimes de
l’esclavagisme.
Or, les peuples prennent de plus en plus conscience de ces
manipulations d’opinion faites par ceux qu’ils désignent comme étant
« l’élite » et recherchent dans le patriotisme et le souverainisme la
protection que seules les nations, pourtant décriées, peuvent leur
apporter.
Cherche-t-on à réécrire l’Histoire ?
C’est une vraie question. Georges Orwell, dans son livre 1984, l’envisageait déjà. Dans ce court extrait trouvé sur Wikipédia, on peut lire, sur le travail de Winston Smith, personnage du roman :
« Son travail consiste à remanier les archives historiques afin
de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti. Ainsi,
lorsque l’Océania déclare la guerre à l’Estasia alors qu’elle était en
paix deux jours avant avec cet État, les autres membres du ministère de
la Vérité, notamment ceux du commissariat des archives (« Commarch » en
novlangue) où travaille Winston, doivent veiller à ce que plus aucune
trace écrite n’existe de l’ancienne alliance avec Estasia. »
La culpabilisation des peuples occidentaux procède de cette
ré-écriture de leur histoire, et doit conduire à leur « repentance ». Si
nous admettons notre culpabilité, il serait alors logique que nous
réparions les dommages ainsi causés. Cela ne peut que nous amener à
accepter que nous ayons des droits inférieurs, au titre de cette
réparation, à ceux de nos supposées victimes…
Si cette intention était avérée, quel en serait le but ?
Un récent article publié sur le site « la revue des stratèges »
met en évidence un certain nombre de faits qui peuvent conduire à
penser que le hasard n’a pas agi seul dans une affaire française vieille
de quatre ans et qui présente une certaine similitude avec celle de
Minneapolis. Ainsi, le lien pourrait être établi entre les deux, ce qui
accréditerait l’idée que, derrière ces actions destinées à lutter contre
le racisme à origine de l’esclavagisme, se trouvent les mouvements
mondialistes.
Ce ne serait finalement qu’un aspect de cette lutte sans merci dans laquelle s’opposent les patriotes et les mondialistes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire