Stratégie du leurre ou comment Al Qaïda a toujours été un outil de l’impérialisme américain pour conforter son hégémonie…

Un leader d’Al-Qaeda fait un pacte avec les Etats-Unis et les Saoudiens pour envoyer 5000 combattants en Syrie

Yemeni Jihadist personnellement entrainé par Bin Laden

 

Paul Joseph Watson

 

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~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Un militant qui a combattu aux côtés d’Oussama Ben Laden en Afghanistan et qui est maintenant le leader d’un groupe affilié avec Al Qaïda dans le Sud-Yémen a conclu un marché avec les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite afin d’envoyer 5000 combattants d’Al Qaïda en Syrie d’après des rapports émanant du Moyen-Orient.

 

Tariq al-Fadhli, leader jihadiste de l’insurrection du sud-Yémen et un homme personnellement entrainé par Ben Laden, a négocié avec succès l’envoi de 5000 combattants avec les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite; ces combattants seront acheminés par la Turquie pour aider les rebelles syriens dans leur tentative de renverser le président Bachar Al-Assad, rapporte Al Alam. Ce rapport a aussi été repris par AdenAlghad.net

Dans un entretien avec un quotidien, al-Fadhli a révélé qu’il avait accepté de transférer 5000 combattants des villes du sud-Yémen de Zanzibar et Jaar “en Syrie afin de faire la guerre aux côtés de groupes armés, incluant des groupes en relation avec Al Qaïda, contre le régime syrien”. Les militants qui s’appellent eux-mêmes les “supporteurs de la Charia” vont rejoindre d’autres groupes de combattants d’Al Qaïda qui ont convergés en Syrie depuis la Libye, l’Irak, la Turquie avec l’aide des puissances de l’OTAN et des états du golfe. Dans un rapport du 30 Juillet, le “Guardian” de Londres admettait que des combattants d’Al Qaïda commandaient les rebelles syriens et leur enseignaient à faire des bombes.

Le Council on Foreign Relations (CFR), le think tank américain qui a le plus d’influence sur la politique étrangère des Etats-Unis a récemment loué la présence d’Al Qaïda et de ses combattants en Syrie, alors que la Rand corporation reportait que le groupe terroriste était responsable des attaques suicides et des attentats à la voiture piégée qui ont causés la mort de plus de 200 personnes et fait plus de 1000 blessés.

Le président Barack Obama a récemment signé un ordre secret confirmant qu’il utiliserait l’argent des contribuables américains pour soutenir les rebelles syriens avec une aide “non-létale”. Quoi qu’il en soit, Le New York Times admet que la CIA aide à transférer de l’armement lourd aux rebelles depuis la frontière avec la Turquie, aide payée par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

Indiquant par là même sa volonté de commencer une nouvelle alliance avec l’Arabie Saoudite, qui l’aida dans son entrainement durant ses années de moudjahidines, Sheikh Fadhli a annoncé “un accord régional pour transférer des combattants d’Al Qaïda du territoire yéménite vers la Turquie pour le front syrien, ce qui explique le retrait soudain des combattants d’Abyan”.

Les autorités yéménites n’ont été capables de restaurer l’ordre à Zanzibar et Jaar à la fin Juin qu’après que de sévères combats aient tué un nombre conséquent de combattants d’Al Qaïda.

Al Alam décrit Al-Fadhli comme “un des chefs de la tribu Abyan et ancien chef local d’Al Qaïda”. D’après le New York Times, le Yémen a dénoncé al-Fadhli comme étant “un des terroristes les plus dangereux du pays”.

D’autre part, comme observé par ailleurs, le gouvernement yéménite est suspecté par beaucoup de cultiver l’activité djihadiste en tolérant la présence d’Al Qaïda dans ses frontières.

Jeremy Scahil du journal “Nation” notait plus tôt cette année, que “depuis la guerre sainte contre les soviétiques en Afghanistan dans les années 1980 et dans la continuité de l’après 11 Septembre, Saleh s’est rendu célèbre pour l’exploitation de la menace d’al Qaïda et d’autres groupes militants pour faire levier et encourager les mesures de contre-terrorisme et leur pendant financier, aide militaire venant des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite et ce afin de renforcer son pouvoir dans le pays et neutraliser son opposition.”

Al-Fadhli a tenté de se distancier lui-même des affirmations disant que son groupe est affilié à Al Qaïda dans une vidéo téléchargée sur You Tube où on voit son camp retranché arborer le drapeau américain tout en jouant l’hymne national. Quoi qu’il en soit, Al-Fadhli a combattu avec Ben Laden contre les soviétiques en Afghanistan. Au strict minimum, il a été un serviteur utile des objectifs géopolitiques américains pendant plusieurs décennies.

En 2009, le chef d’Al Qaïda pour la péninsule arabique Nasir Abdul Karim al-Wahayshi (alias Abu Basir) avait diffusé une cassette audio exprimant véhémentement son soutien à l’insurrection du sud-Yémen emmenée par Al-Fadhli. Le stratège djihadiste syrien Abu Musa’ab al-Suri avait aussi révélé dans son livre qu’Al-Fadhli “avait été choisi et entrainé par Ben Laden pour pratiquer le dhihad au Yémen”.

L’accord d’envoyer des militants du Yémen en Syrie pour aider l’agenda hégémonique occidental de renverser le président Bachar al-Assad illustre une fois de plus comment Al Qaïda est un pion géopolitique utilisé à dessein par le complexe militaro-industriel afin de parvenir à des changements de régimes au Moyen Orient et en Afrique du Nord.

 

url de l’article original:

http://www.infowars.com/al-qaeda-leader-strikes-deal-with-u-s-saudis-to-send-5000-fighters-to-syria/print/

 

http://resistance71.wordpress.com/

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