La France se prépare à intervenir en Syrie contre « les armes de destruction massive »
Selon nos informations, tout est prêt pour que les forces spéciales mènent des opérations ciblées afin qu’officiellement ils se saisissent des stocks d’armes chimiques et officieusement, soutenir les rebelles syriens et renverser le président Bachar Al-Assad.
Discrètement, les Français se préparent à intervenir militairement en Syrie. Le schéma qui prévaut actuellement consisterait en une intervention française relativement modeste intégrée à celle d’une coalition multinationale, très certainement sous commandement de l’OTAN qui a autorisé le déploiement de missiles Patriot à la frontière turco-syrienne. Cette organisation se prépare sur le modèle de celle qui s’était mise en place lors de la guerre contre la Libye de Kadhafi.
Celle-ci compterait donc au moins les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, entre autres membres de l’Otan, dont la Turquie sans doute, auxquels seraient associés la Jordanie et peut-être d’autres pays arabes, comme le Qatar et l’Arabie Saoudite. Il est question d’une intervention solidement appuyée par des avions et des hélicoptères, destinés à mettre la main sur le stock d’armes chimiques.
Dernièrement, c’est un contingent de plus de 1000 soldats de la Royal Marines qui attend le feu vert de la « communauté internationale » pour intervenir militairement en Syrie.
Une intervention préventive se profile
Ce qui se profile, c’est une intervention « préventive ». Dans cette hypothèse qui paraît aujourd’hui prendre de l’épaisseur, les forces spéciales des pays constituant une coalition « ad hoc », c’est-à-dire non soumise à l’Otan, lanceraient des raids à partir de la Jordanie et de la Turquie pour se saisir des armes potentielles là où elles se trouvent, avant que toute potentielle « tentation » de s’en servir ait connu un début de réalisation.
La préparation d’une opération préventive n’est pas un mystère et, pour ne citer qu’elles, les forces spéciales françaises ont été mises en place discrètement en Jordanie à cette fin. Aussi bien pour participer elles-mêmes à une telle intervention que pour aider leurs homologues jordaniennes.
Cette intervention frappera des cibles « L » (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert.
Après avoir appelé à ce que le régime syrien soit abattu rapidement, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a une nouvelle fois menacé la Syrie, soutenant une intervention « massive et foudroyante » sans feu vert des Nations-Unies (ONU), dans le cas où des armes chimiques ou bactériologiques constitueraient une menace.
Israël avait aussi affirmé au mois de Juillet 2012 vouloir intervenir en Syrie face à la « menace » des armes de destruction massive.
Source : Le Point / Le Journal du Siècle
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