Science sans conscience…



par Marie-France de Meuron.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, disait Rabelais ». Aujourd’hui on peut dire qu’elle est ruine de l’âme de l’art médical ! Nous constatons actuellement à quel point la techno-science médicale dirige les systèmes sanitaires, tandis que les réactions au covid 19, avec tout ce qu’il suscite, révèlent combien cette techno-science se trouve limitée voire démunie sur divers plans.
  • Comme le dit si bien le Pr Alexandra Henrion-Caude, « on ne raisonne plus d’une façon rationnelle face à un problème et on adopte la formule de la Silicon Valley qu’on appelle le solutionnisme technologique. Il en existe des livres : la technologie a la réponse à tout. On oublie que derrière la technologie, il y a des programmateurs qui, s’ils n’ont pas la réponse, le solutionnisme n’en aura pas non plus ! »
Cette déclaration exprime bien à quel point la raison animée n’a plus sa place. Ceux qui se cantonnent derrière cette technologie ne veulent pas voir que les programmateurs n’ont pas d’âme, autrement dit, qu’ils ne sont pas portés par un souffle créateur.

Il est effarant aussi de constater jusqu’à quel point les statistiques ont envahi la médecine conventionnelle. Évidemment, c’est une démarche très sécurisante puisque les chiffres sont bien définis et qu’on peut donc s’y accrocher. Toutefois, il est utile de remonter en amont de la statistique exposée pour découvrir quelles sont les données collectées et comment elles sont retenues, ce qui peut occasionner de sérieux biais. 

La distance d’avec le vivant est énorme puisque les données sont focalisées sur ce qui intéresse les chercheurs et mettent de côté beaucoup de paramètres importants qui agissent par leurs interrelations et interactions. De plus, les données présentées sont rendues compréhensibles par tous donc traitées, analysées et interprétées. À quoi s’ajoute la composante théorique qui s’appuie sur la théorie des probabilités.

La statistique est utilisée pour prendre des décisions, comme si les êtres humains pouvaient être réduits à des ensemble de nombres. Il en va de même avec les modélisations comme celles de Neil Ferguson, professeur de l’Imperial College de Londres, titre lui donnant une sérieuse autorité, qui a passé outre le bon sens des médecins de terrain et a participé aux décisions de confinement généralisé. Évidemment, les calculs effectués, cantonnés à certains domaines, ne tenaient pas compte des suites sanitaires, sociales et économiques dont on ne peut pas encore tenir compte pour en calculer les préjudices.

Actuellement, la technologie veut réduire l’intelligence humaine à une Intelligence Artificielle donc sans âme. De même on veut réduire la santé de l’ensemble des individus uniques à celle d’une masse d’êtres similaires nécessitant des mesures identiques.

Cette uniformité est désastreuse et coûte très cher. Plus le confinement a été entier, plus il a fait de dégâts, faciles à voir si l’on considère les différences de mortalité entre les pays qui n’ont pas confiné et ceux qui l’ont imposé de façon drastique.

On a donné aux masques une place très rationnelle dans la mesure où il est facile de définir plusieurs paramètres très techniques, sans tenir compte qu’il n’est qu’un élément des paramètres de prévention dont certains auraient dû être beaucoup plus développés.

Les statistiques conduisent aux modélisations : « la modélisation des données est l’analyse et la conception de l’information contenue dans le système afin de représenter la structure de ces informations et de structurer le stockage et les traitements informatiques ». (Wikipédia). Le raisonnement est ainsi poussé encore plus loin que les statistiques et la relation avec les micro-univers que sont les humains est encore moins considérée. Une virologiste l’exprime fermement : « On maintient une dictature sanitaire sur les résultats non évalués de modélisations mathématiques non évaluées et qui ne tiennent pas compte de l’évolution biologique ».

Un autre écart entre la science pure et la conscience de la complexité d’un sujet se révèle dans la considération des vaccins. L’idée est séduisante : un vaccin = élimination du covid 19. Les politiciens misent dessus par pur calcul et pour donner de l’espoir aux foules, les économistes pour en faire de réels bénéfices. Qu’en est-il des chercheurs en proie avec la complexité du vivant ? Le conseiller médical du gouvernement britannique a déclaré : « Les vaccins sont recherchés pour toutes les formes de maladies infectieuses, mais nous ne les trouvons pas pour toutes ».  

Un article présente rigoureusement le problème du miracle vaccinal. La conscience professionnelle qui l’anime nomme bien toutes les difficultés concrètes que rencontre la recherche d’un vaccin. Le fait que plus de 20 candidats sont en cours de développement montrent aussi que la cible n’est plus l’être humain mais un mini-organisme qu’on a l’illusion de vaincre par la science de laboratoire. Or, dans les grandes déclarations qui attendent le vaccin dans un beaucoup trop court laps de temps, il n’est pas présenté au public les dangers des vaccins élaborés à la hâte. 

Il nous est aussi bien expliqué : « Normalement, obtenir un vaccin efficace, non toxique et utilisable prend entre 15 et 20 ans ». Il est ainsi regrettable qu’un vaccin, sous la pression de science sans conscience n’ait pas à subir la même rigueur que la mise sur le marché des médicaments.


Pour revenir au titre de mes propos, prenons le temps de nous arrêter sur la signification de la conscience. Une définition intéressante nous est donnée dans le site de psychologies.com: La conscience est la capacité de se percevoir, s’identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l’on sent et ce que l’on sait de soi, d’autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l’appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité.

Pour que la con-science soit avec la science, il est nécessaire de joindre les capacités perceptives et rationnelles humaines. Lorsque les scientifiques se limitent à leur pouvoir rationnel, ils se détachent passablement de leur nature perceptive sensible. D’où le fait que la science médicale peut se détacher de l’art médical.

La Pr et Dr Yvette Parès nous décrit très bien cette division qui s’est opérée en médecine et combien il serait bon de se réapproprier différentes thérapies qui permettent de faire les épousailles entre science et médecine. Ce médecin s’est exprimé à la suite d’une très grande expérience au Sénégal, parmi les lépreux.
En Europe, une médecine qui a l’expérience certaine de l’être humain dans sa globalité et dans son environnement existe depuis longtemps, sous des formes très variées qui touchent différentes dimensions de l’être humain. 

Elle peut ouvrir des voies de soins pour des patients et s’avère spécialement intéressante dans les pathologies où la médecine conventionnelle n’a pas de solution curative comme dans les cas qui se sont chronicisés. Comme la médecine précoce n’est pas reconnue dans la médecine conventionnelle courante, étant confondue avec la médecine préventive, on attend pour agir que les malades se chronicisent, autrement dit que leurs troubles s’inscrivent dans leurs organes.

D’autre part, lorsqu’il survient un virus inconnu, je vise bien sûr le covid 19, la technoscience médicale n’a pas de molécule à proposer et pourtant, elle veut appliquer ses normes. Ainsi, face à un malade du coronavirus, elle ne sait que viser l’organisme pathologique au lieu de détecter les failles du terrain qui l’accueille, par exemple le terrain acido-basique, le manque de nutriments ou les faiblesses de certains organes. Autrement dit, ce serait aussi l’occasion d’être humbles et de s’intéresser aux autres médecines qui ont des modes d’approche franchement différents donc des moyens qui peuvent s’avérer utiles. Cela serait autrement plus intéressant que de perdre un temps fou et ses forces vives à critiquer le Pr Raoult !

S’intéresser à d’autres médecines, c’est aussi s’intéresser aux nouveaux moyens découverts. Quand on pense aux bonds effectués par la physique quantique, il est regrettable que les facultés ne s’y intéressent pas plus alors que les malades sont nombreux dans les services hospitaliers et ont besoin de soins efficaces dans l’immédiat. La science sans conscience veut des études en double aveugle alors que les malades sont à soigner ici et maintenant et non à être utilisés pour des études de médicaments à tester…

Bien qu’elle soit traitée de pseudo-médecine par ceux qui n’ont pas pris le temps et la curiosité de s’en approcher, la médecine quantique mérite d’être étudiée. La biorésonance est déjà bien représentée dans différents lieux. Elle propose une analyse du champ corporel ondulatoire qui peut montrer les distorsions et les blocages qui correspondent à certains organes ou pathologies. Une fois les failles diagnostiquées, divers moyens envoient l’information nécessaire pour rétablir une communication vibratoire correcte dans le corps. Comme différents appareils sont développés à plusieurs endroits, ils ont chacun leurs particularités.

La formation en biorésonance montre bien sur quelles disciplines les thérapies quantiques s’appuient.

Rappelons-nous que si Rabelais détient l’autorité de s’exprimer à travers les siècles, c’est qu’il fut médecin dans une période où on y valorisait l’expérience. Et, comme dans notre période, se jouait également un renouvellement de la médecine !

Marie-France de Meuron

source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch

Source 
Print Friendly and PDF

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La Russie veut réaliser le rêve de la Grande Eurasie

La voiture qui fonctionne a l'eau au japon

Nouveau scandale sanitaire en vue

Syrie : Les sanctions de l’Occident sont l’autre visage du terrorisme.

Restriction de prescription de l’azithromycine du traitement du Pr. Raoult : une stratégie du gouvernement pour éviter des poursuites judiciaires ?

Facebook peut-il changer les résultats d’une élection ? Et que faire avec cela ?