Covid-19: Point de situation du Mercredi 27 mai 0h00 GMT
par Dominique Delawarde
Il est dirigé aujourd’hui contre tous ceux qui prennent les auditeurs et les lecteurs de leurs boniments pour des cons. Il a aujourd’hui quatre cibles.
1- Les lobbies pharmaceutiques : Très actifs en coulisse, ils sont très discrets voire transparents dans les médias, mais on les sent omniprésents dans toutes les manoeuvres tordues qui leurs permettent de faire de l’argent sans le moindre souci de la santé des patients.
A ceux qui douteraient de ces manoeuvres tordues, je recommande de visionner le film de 2005 : «The constant Gardener» ou le film documentaire de 2016: «La fille de Brest» (sur l’affaire du médiator). Ces lobbies utilisent toute la gamme des moyens (pressions, intimidations, corruptions des politiques et des professionnels de santé, falsifications, moyens financiers illimités) pour arriver à leurs fins: promouvoir et imposer leurs nouveaux médicaments toujours plus chers en détruisant la concurrence et les gêneurs par tous les moyens.
Ces lobbies sont rarement poursuivis et condamnés pour leurs activités coupables.
Toutefois, le procès des laboratoires Servier et des cadres de l’Agence du Médicament poursuivis dans l’affaire du Médiator devrait reprendre le 2 juin prochain pour une vingtaine de jours d’audience. Peut être verra-t-on enfin condamné en juin, 13 ans après le démarrage de l’affaire, ceux qui auraient dû l’être depuis longtemps et qui sont l’exemple même des conflits d’intérêt que l’on retrouve encore aujourd’hui.
2 – Sans avoir à chercher bien loin, on s’aperçoit très vite que l’étude anti-chloroquine publiée par le Lancet, revue médicale US, a été téléguidée par «Big pharma» et ne tient pas la route.
L’article (court) qui fait le point le plus complet, le plus argumenté et, de mon point de vue, le plus objectif sur cette étude est celui du docteur Nicole Delepine, ancienne chef du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de Garches.
Elle y dresse le portrait des trois auteurs et de leurs liens avec «Big pharma». Elle nous montre la main mise progressive de Big Pharma sur les revues médicales spécialisées au point, par exemple, d’entraîner la démission de deux rédacteurs en chef du «New England journal of medicine» pour les mêmes raisons d’incompatibilité de l’éthique scientifique et la soumission aux marchands de Big Pharma. Le Lancet est donc devenu, lui aussi, une revue soumise aux dollars de Big pharma …..
Nicole Delepine fait enfin le procès de cette étude en montrant ses biais. Il s’agit d’une étude sur registres, rétrospective, non randomisée, sans groupe témoin tiré au sort, toutes exigences répétées au centuple sur les médias pour critiquer les travaux de Raoult, qui eux au moins étaient prospectifs.
En clair, Big pharma avait ses complices au sein de l’Agence du médicament dans l’affaire du médiator. Big pharma a trouvé également ses complices dans l’affaire de la chloroquine. Les trois compères qui ont signé l’étude pour une poignée de dollars, bien sûr, et la rédaction de la revue médicale «Lancet» ….. Honte à cette rédaction et aux trois «corrompus».
Le lecteur visionnera avec intérêt la réaction du professeur Didier Raoult (9 minutes) sur cette étude anti-chloroquine publiée par le Lancet.
A voir également sur ce sujet la courte interview sur RT de Alain Houpert, sénateur LR de la Côte d’Or et radiologue ( 6 minutes)
3 – Ce qui est amusant et bien sûr «cousu de fil blanc», c’est la réaction quasi «jubilatoire» des médias mainstream agissant comme «un orchestre» pour suivre et donner de l’ampleur à l’«innocente» dépêche AFP donnant le signal de la curée anti-chloroquine et anti-Raoult. A propos de cette symphonie médiatique «bien réglée», il convient de rappeler quelques faits établis :
– La direction du «vent» médiatique est, à l’évidence, donnée par le propriétaire du média qui paye les salaires de ses journalistes et promeut les plus zélés. Il se trouve qu’en France, les médias mainstream sont, pour la plupart, propriétés d’un petit gang de milliardaires, appartenant à une même «communauté»: celle qui nous a vendu la gouvernance française actuelle …. Il se trouve qu’entre les milliardaires de Big pharma et ceux qui contrôlent les médias (et l’exécutif français) existe une certaine «fraternité» et que chacun trouve son compte dans la solidarité et l’entraide.
– Il ne faut pas oublier non plus que les USA sont à quelques mois de l’élection présidentielle. Trump est engagé dans une lutte à mort contre les démocrates, contre les médias mainstream US menés par CNN, le New York Time et le Washington Post et contre «l’état profond» qui lui préfèrerait un président «marionnette» moins imprévisible et plus facile à contrôler. Tout ce qui peut décrédibiliser Trump est donc bon à prendre. Or Trump avait pris fait et cause pour la chloroquine. Faire mousser l’étude anti-chloroquine, c’est tout simplement un moyen de plus pour décrédibiliser Trump ….
Cette grande unanimité «spontanée» des médias mainstream français est bien trop belle pour être honnête. Leur réaction «en meute» ne renforcera pas leur crédibilité, ni leur audience.
4 – Enfin, juste un dernier mot sur nos politiques et notre désormais fameux «conseil scientifique» dont les liens présents et passés avec Big pharma mériteraient d’être investigués sérieusement. Les résultats calamiteux de la gestion de cette épidémie, l’impréparation, l’inefficacité, le mensonge permanent, les mauvaises stratégies, l’essai clinique «Discovery» qui a tourné au fiasco et dont on attendra longtemps les résultats alors que l’épidémie touche à sa fin; tout cela a hissé la France dans le peloton de tête des rares «nullocraties» de la planète.
La reprise jubilatoire, par le ministre de la santé, des conclusions d’une étude plus que douteuse, téléguidée par «Big pharma», et réalisée par ses petits soldats sans le moindre contrôle, alors même que le traitement Raoult a manifestement obtenu des résultats convaincants à Marseille et n’a pas d’alternative crédible et efficace, est tout simplement pitoyable et fait atteindre à notre pays le stade peu enviable de la «voyoucratie»….
Ces manières de faire de notre gouvernance et la faillite qui guette notre pays ne seront pas sans conséquences sur notre système de santé.
Commentaires
Enregistrer un commentaire