Crise diplomatique entre Alger et Paris
La diffusion d’un documentaire de propagande noire hostile contre l’Algérie sur deux chaînes publiques françaises à une heure de grande écoute provoque une crise diplomatique Entre Alger et Paris sur fond d’ingénierie sociale par le chaos et de médiaguerre ouverte
Comme annoncé hier par Strategika51,
la diffusion calculée d’un reportage de propagande noire extrêmement
hostile à l’Algérie sur deux chaînes publiques française (France 5 et
LCP) a suscité non seulement un tollé sans précédent en Algérie où la
colère de l’opinion publique a atteint un pic jamais égalé depuis 1962
mais vient de provoquer une crise diplomatique entre Alger et Paris.
L’Algérie a décidé en effet de rappeler son ambassadeur à Paris pour
consultations et de réduire son niveau de représentation.
Outre la colère unanime des Algériens,
toutes tendances politiques confondues, la diffusion de ce reportage en
apparence anonyme, relève d’une opération spéciale de médiaguerre
ouverte des services spéciaux français contre l’Algérie visant non
seulement à réduire la réalité algérienne à un mythe fictif entretenu au
sein de certains cercles parisiens bobos caviar pro-Likoud mais à se
positionner en faveur d’un plan offensif visant l’Algérie.
Des éléments
de ce plan ont déjà été activés au Maroc par l’installation d’une base
militaire logistique de l’Otan près des frontières algérienne mais
surtout en Libye et au Sahel.
Le second segment de ce plan s’appuie sur
la création d’un front armé indépendantiste kabyle soutenu par les
services spéciaux français et israéliens suivant les méthodes éprouvées
de l’ingénierie sociale par le chaos comme ce fut le cas durant
l’opération ratée baptisée « Printemps Arabe ». Un plan fort risqué
pour ses promoteurs.
La réduction stratégique de la
dépendance énergétique de pays comme l’Espagne et l’Italie à l’égard du
gaz algérien laissait présager un ciblage « hard » de l’Algérie.
La
chute d’une partie du régime honni de Bouteflika a également signé la
réduction de l’influence des réseaux souterrains français en Algérie et
donc les intérêts économiques des grandes multinationales comme Total,
ou Renault. La France n’envoie jamais des diplomates en Algérie mais des
responsables de la DGSE sous couvert diplomatique dont un ambassadeur
qui en est à son second poste en violation des coutumes diplomatiques et
dont l’une des principales tâches est de noyauter la Kabylie et d’y
recruter des agents au moyen d’un réseau de corruption impliquant la
vente de quotas de visas à des sous-traitants informels (coût d’un visa
frauduleux d’entrée en France estimé à 900 000 dinars algériens soit
6300 euros au taux officiel).
Les réseaux de la France en Algérie ont
longtemps compté sur l’oligarchie compradore et des responsables acquis
des services de renseignement algériens dont l’influence est fortement
affaiblie mais non disparue depuis l’année 2019.
L’implication trop flagrante du
gouvernement français dans la lutte de factions du pouvoir en Algérie
vient de franchir la sphère du secret pour s’étaler en public.
Cette
prise de position va avoir pour première conséquence la consolidation
d’un partenariat stratégique entre Alger et Beijing et l’adhésion sans
réserve de l’Algérie à la ceinture de prospérité économique chinoise ou
la nouvelle Route de la Soie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire