Corruption de la science : la recherche médicale, majoritairement frauduleuse
Article savoureux et déjà ancien qui met à mal la crédibilité de la revue médicale anglosaxonne : Le Lancet .
La
légèreté et l’empressement avec lesquels le ministre Veran et son
conseil scientifique prennent en compte la publication anti-chloroquine
sans la moindre vérification des données apparaissent en pleine lumière.
Ils en sont même suspects…..
Auraient-ils
craint d’être accusés de non assistance à personne en danger en fin
d’épidémie ? Auraient-ils été parmi les commanditaires de cette étude
bidon ?
Monsieur
Veran, ministre de la santé me donne l’impression d’être un Cahuzac en
pire pour ce qui est de la pratique de la vérité.
Cet article datant déjà d’il y a quelques années, on peut facilement imaginer que la situation est encore pire aujourd’hui…..
Corruption de la science : la recherche
médicale, majoritairement frauduleuse
par Jacques Henry.
Quand
le Dr Richard Horton, rédacteur en chef du prestigieux journal de
science médicale The Lancet, se met à douter de la science, il ne faut
pas prendre ses propos à la légère.
Je
cite le docteur Horton : « Cette affaire d’anti-science est simple :
une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié,
est tout simplement falsifiée. Pourrie par le caractère étriqué des
échantillons étudiés, des effets observés pratiquement imperceptibles,
des analyses exploratoires et des protocoles expérimentaux sans valeur
sans oublier les conflits d’intérêt flagrants, en ajoutant l’obsession
pour la poursuite dans des tendances douteuses à la mode du moment. La
science a pris un virage vers les ténèbres ».
On
ne peut pas mieux résumer l’état délabré de l’honnêteté scientifique et
pour une fois je ne parlerai pas du climat mais de la recherche
médicale encore que cette remarque peut s’appliquer pleinement à la
recherche climatique si tant est qu’il s’agit bien de recherche. Premier
point abordé par le Dr Horton la notion de peer-review est maintenant
galvaudée pour le plus grand profit de groupes de pression et dans la
recherche médicale il s’agit des grands laboratoires pharmaceutiques. Le
Dr Horton le reconnaît, même cette institution vénérable qu’est The Lancet est
pratiquement contrôlée par le lobby de la pharmacie. Les manuscrits
soumis pour publication n’ont même plus l’apparence de travaux
scientifiques. À la première lecture on comprend que les auteurs des
articles se sont arrangé pour obtenir des résultats concordant avec une
hypothèse pré dictée par les compagnies finançant ces travaux.
Le Docteur Marcia Angell, éditeur en chef du non moins prestigieux New England Medical Journal abonde dans le sens de Horton :
«
Il est devenu tout simplement impossible de croire en la validité des
recherches cliniques publiées ou de se reposer sur le jugement
d’autorités médicales reconnues. Après vingt années au poste d’éditeur
en chef de ce journal je ne peux que faire ce constat écœurant ».
Le
nombre de fraudes scientifiques est devenu invraisemblable. La plupart
des publications concernant par exemple certains vaccins et financées
par les compagnies pharmaceutiques violent de manière flagrante la
convention internationale d’Helsinki sur l’éthique médicale et les
bonnes pratiques de laboratoire. Il en est de même pour un grand nombre
de médicaments dont les effets adverses voire toxiques ont été sciemment
dissimulés par ces mêmes compagnies pharmaceutiques. La grande majorité
des recherches sur le cancer ne sont que frauduleuses. Le Docteur John
Bailer, Directeur du Centre américain de recherche sur le cancer, ne prend pas de pincettes rhétoriques quand il déclare :
«
Mon sentiment général est que le programme national de recherche sur le
cancer est un échec total ». Il ajoute que la grande majorité des
traitements pharmacologiques contre le cancer ont été des fiascos
complets. Il reconnaît que la majorité des fonds dédiés à la recherche
sur le cancer ont été déviés vers la recherche sur les animaux qui est
complètement inutile car les humains ne fonctionnent pas à l’évidence
comme les animaux de laboratoire. Presque tous les traitement
anti-cancéreux ont été découverts et mis au point en milieu hospitalier
et non en laboratoire avec des animaux et pourtant l’essentiel des
crédits de recherche alloués vont vers les laboratoires pharmaceutiques
qui utilisent ces modèles animaux éloignés de la réalité et donc
inutiles.
L’une
des plus grandes fraudes de ces 30 dernières années est le fluor
supposé améliorer la santé des dents et du squelette. Ce ne sont même
plus des compagnies pharmaceutiques qui sont impliquées dans ce scandale
mais des fabricants de lessives et les compagnies de distribution de
l’eau qui ajoutent du fluor dans l’eau ! Le docteur Irwin Bross, ancien
directeur du Sloan-Kettering Cancer Research Institute, n’y va pas par quatre chemins à propos du fluor des pâtes dentifrice et de l’eau du robinet :
«
Le fluor cause plus de cancers que toutes les autres substances
chimiques. J’en suis arrivé à cette conclusion scientifiquement et
biologiquement évidente après mes 50 années de recherche sur le cancer
».
Les
cancers causés par le fluor représentent deux fois plus de cas que les
cancers du sein et, pire, deux fois plus de cas que les cancers du
poumon des fumeurs. Le gros souci est qu’on retrouve ce fluor dans
toutes les boissons industrielles, sodas, bières et autres jus de
fruits. Sous prétexte d’améliorer la santé dentaire le fluor des pâtes
dentifrices et de l’eau constitue aussi selon le Docteur Dean Burk un
crime des autorités publiques en favorisant l’apparition de millions de
cas de cancer. Enfin pour l’anecdote, aucun des soit-disant travaux
scientifiques sur les effets du cannabis sur la douleur ou le cancer n’a
fait l’objet d’études cliniques sérieuses reconnues pour leur probité.
Il s’agit encore d’anti-science caractérisée.
Finalement
le monde scientifique revient à grands pas vers l’époque des
alchimistes et pire encore vers l’âge des cavernes. Quand la science
régresse comme on peut s’en rendre compte, alors l’humanité toute
entière régresse. Et paradoxalement les éditeurs des journaux
scientifiques sont aussi complices de ce délabrement de la qualité
scientifique car ils se soucient du facteur d’impact de leur journal. En
quelque sorte « il faut faire du chiffre » quitte à ignorer les règles
les plus élémentaires de l’honnêteté et de l’éthique. Bien évidemment
cette situation n’est pas unique à la recherche bio-médicale…
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Notes :
source : https://fr.sott.net
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La fraude scientifique, fléau de la littérature biomédicale
Article ancien qui met à mal la crédibilité de la revue médicale anglosaxonne : Le Lancet.
Cet article datant déjà d’il y a quelques années, on peut facilement imaginer que la situation est encore pire aujourd’hui…
Dominique Delawarde
*
Falsification, fabrication de données d’expériences, trucages d’images, erreurs délibérées… tour d’horizon des mauvaises pratiques dans la rédaction d’articles scientifiques
par Marc Gozlan.
Un nombre non négligeable d’études scientifiques sont « rétractées » chaque année pour diverses raisons. D’après une étude parue en 2011 la
rétractation concernerait 0,02 % des articles biomédicaux. Et la moitié
d’entre eux le serait pour cause de fraude. Si ce phénomène ne touche
qu’une toute petite fraction des publications, il a tout de même
été multiplié par dix depuis 1975.
Un phénomène marginal mais non négligeable
Une revue de littérature, analysant les déclarations de 11647
scientifiques dans 21 études différentes sur cette question, a révélé
que 2 % des chercheurs rapportaient avoir fabriqué, falsifié ou manipulé
des résultats au moins une fois au cours de leur carrière.
Par ailleurs, une étude publiée en 2005 dans Nature, réalisée auprès
de 2231 chercheurs, a montré que 33 % d’entre eux avaient déjà eu un
comportement de mauvaise pratique scientifique au cours des trois
dernières années.
Enfin, l’existence d’une fraude a été retrouvée dans 94% des 228 cas
d’inconduites scientifiques relevées entre 1994 et 2012 par l’Office of
Research Integrity, organisme américain chargé de veiller à l’intégrité
de la recherche scientifique.
Des cicatrices sur le corps moral de la science
Mais au fait, qu’est-ce que la rétractation ? Elle consiste au
retrait de la littérature scientifique d’un article qui n’a plus rien à y
faire et dont il ne convient plus tenir compte, ni citer.
Cela équivaut donc à avertir officiellement les chercheurs qu’un
article n’aurait jamais dû être publié car reposant sur une mauvaise
pratique de recherche. Les rétractations permettent donc de corriger la
littérature scientifique, autrement dit de dénoncer l’erreur ou la
fraude, et participent donc d’une certaine façon au rétablissement de la
vérité.
Il n’empêche, comme le souligne Richard Horton, rédacteur en chef de
l’hebdomadaire médical britannique The Lancet, qu’elles restent des « cicatrices sur le corps moral de la science ».
Loin de jeter le discrédit sur une activité humaine, aussi noble
qu’indispensable, il nous est apparu essentiel de décrire, en nous
appuyant sur les trop rares publications s’y rapportant, la réalité de
mauvaises pratiques dans le domaine de la rédaction d’articles
scientifiques.
Aimer la science et respecter le travail des chercheurs nous impose
aussi d’informer nos lecteurs sur un problème qui jette parfois,
évidemment à tort, le discrédit sur l’ensemble de la recherche, moteur
de l’innovation et du progrès.
1) État des lieux du problème
- Quelle est l’ampleur du phénomène depuis les années 1975 ?
Publiée en octobre 2012, Ferric Fang, Grant Steen et Arturo
Casadevall ont publié une étude parue dans les comptes-rendus de
l’Académie américaine des sciences (PNAS) estime que le taux de
rétractation liée à une fabrication et une falsification de données a
été multiplié par dix depuis 1975. Rappelons que ces deux raisons
caractérisent la fraude, la forme la plus grave d’inconduite
scientifique.
Ces mêmes auteurs de Medical Communications Consultants (Chapel Hill,
Caroline du Nord) et de l’Albert Einstein College of Medicine (New
York) ont rapporté cette année dans PLoS One qu’entre 1973 et 2011,
parmi les 21,2 millions d’articles indexés par la base de données
PubMed, 890 ont été rétractés pour fraude. On compte ainsi sur cette
période de 38 ans un article fraduleux pour 23799 publications, ce qui
représente un taux de rétraction de 0,004%.
Un chiffre qui ne reflète cependant pas l’ampleur du phénomène
actuel. En effet, l’ensemble des études montrent que le nombre de
rétractations pour mauvaise pratique scientifique est en constante
augmentation depuis ces dernières années.
Surtout, notent ces chercheurs, l’augmentation du nombre de
rétractations pour fraude ou erreur s’avère supérieure à l’accroissement
du nombre des articles publiés entre 1995 et 2005, ce indique donc une «
véritable accélération » des rétractations au cours de cette période.
- À quand remonte la première rétractation d’un article scientifique ?
C’est en 1973 qu’un article a été pour la première fois indexé dans
la base de données PubMed/Medline en tant que publication rétractée.
Les premiers articles rétractés pour plagiat ou erreur l’ont été en
1979. L’annonce d’une rétractation au motif que l’article n’était qu’une
duplication de résultats antérieurement publiés remonte à 1990.
Ce n’est qu’en 1984 que les rétractations identifiées ont commencé à faire l’objet de notices spécifiques indexées dans PubMed.
- Quelles raisons peuvent entraîner la rétraction d’un article ?
Un article scientifique peut être rétracté pour plusieurs raisons. Il
a été rapporté que sur 2047 articles ayant subi une rétractation
jusqu’en mai 2012 parmi tous ceux indexés dans la base de données
biomédicales PubMed, 97% d’entre eux l’avaient été du fait de la
présence d’une unique infraction. Il s’en trouvait tout de même 2% à
cumuler deux types de mauvaises pratiques et 0,2% à regrouper trois
sortes d’inconduites scientifiques.
Ces inconduites peuvent-être de plusieurs types :
– La fraude, la forme la plus grave d’inconduite scientifique (misconduct).
Elle peut se manifester sous la forme de falsification de données
(distorsion délibérée, manipulation sélective…) ou même de fabrication
de données (création de données fictives).
– Données incohérentes : confirmation par d’autres chercheurs d’un doute sur la véracité des données publiées.
– Le plagiat : publication de données ou d’un texte déjà publié par
d’autres chercheurs et sans mention de la publication d’origine.
– Publication redondante : publication multiple des mêmes données (articles qui se recoupent) ou auto-plagiat.
Mais on peut citer encore beaucoup d’autres mauvaises pratiques :
problèmes éthiques sur la recherche incriminée, conflit entre auteurs
dont certains demandent la rétractation de leur article, soumission
simultanée d’un même article à deux revues internationales qui acceptent
de le publier, erreur de validation ou d’interprétation des données (de
bonne foi ou délibérée), erreur d’ordre administratif lors de l’édition
de l’article, ou encore impossibilité de reproduire les résultats par
l’équipe signataire de l’article ou d’autres chercheurs.
- Quels sont les domaines scientifiques les plus touchés ?
Une étude sino-américaine, publiée en octobre 2012 dans la revue PLoS
One, indiquait que la médecine et la biologie sont des disciplines
particulièrement exposées aux fraudes à en juger par le nombre de
rétractations identifiées. Ainsi, ces deux domaines des sciences de la
vie et la chimie concentrent bien plus de rétractations que d’autres
disciplines scientifiques, telles que les mathématiques, les sciences de
l’ingénieur, la physique, les sciences de la terre et de l’espace,
l’agronomie, ou encore les sciences sociales.
Grieneisen ML, Zhang M. A comprehensive survey of retracted articles from the scholarly literature. PLoS One. 2012
- Les chercheurs de certains pays fraudent-ils plus que d’autres ?
Deux études publiées l’an dernier dans PLoS One et dans les PNAS
ont analysé l’origine géographique des chercheurs fraudeurs. Il ressort
que les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon et la Chine sont les pays où
travaillent le plus grand nombre de scientifiques adeptes de mauvaises
pratiques de recherche. À eux quatre, ces pays, qui ont une longue
tradition de recherche scientifique, réunissent les trois-quarts des
rétractations pour fraude.
Deux pays totalisent à eux deux plus de cas d’articles rétractés pour
plagiat que les États-Unis : la Chine et l’Inde. À noter qu’une enquête
journalistique parue fin novembre 2013 dans Nature rapporte que des
officines chinoises se chargent, moyennant finance (de 1600 à 26.300
dollars), de placer en bonne place comme co-auteur, un chercheur qui
n’aura ni talent, ni l’énergie, et encore moins la volonté, de mener à
bien ses propres recherches ! Un vrai marché noir de la publication
scientifique.
Fang FC, et al. Proc Natl Acad Sci U S A. 2012 Oct 16
Ces mauvaises pratiques seraient-elles devenues plus nombreuses
depuis que la Chine a accédé à la seconde position mondiale, derrière
les Etats-Unis, en termes de nombre de publications scientifiques.
Celui-ci a littéralement explosé en dix ans, passant de 41.417 articles
en 2002 à 193.733 en 2012.
Une étude française analysant les cas de rétractations intervenues en
2008 d’articles indexés dans la base de données PubMed montre que
l’Inde et le Japon se distinguent par la fréquence des cas de fraudes
avérées, avec respectivement 43% (15 cas sur 35) et 48% des cas (12 cas
sur 25). Elle confirme que le plagiat est fréquent parmi les chercheurs
travaillant en Chine (34% des cas de rétractions, 10 cas sur 29). En
revanche, il apparaît que les États-Unis sont bien placés pour ce qui
des rétractations pour erreur (60% des cas, 31 sur 52) et que 36% des
cas de plagiats ont été identifiés dans des publications de chercheurs
du Royaume-Uni.
Une récente étude sino-américaine rapporte qu’un pourcentage plus
élevé d’articles émanant de Chine, d’Inde et de Corée du Sud ont été
rétractés ces dernières années par rapport à ce qu’on observe concernant
les travaux publiés par des chercheurs travaillant aux États-Unis, dans
l’Europe des 27 et au Japon.
Aucun chiffre n’est disponible pour la France, si ce n’est qu’elle
figure parmi les 11 pays où des cas de rétractions pour plagiat ont été
notifiés dans une étude parue en 2012 dans les PNAS. Plusieurs
cas de rétractations ont récemment été signalés dans des revues
biomédicales françaises (Progrès en Urologie, Revue Sage-Femme, Biologie
Aujourd’hui).
- Les revues scientifiques les plus prestigieuses sont-elles aussi concernées par les rétractations d’articles ?
On compte parmi les revues comptabilisant le plus grand nombre
d’articles rétractés pour fraude des journaux aussi prestigieux que Nature, Science, Cell, PNAS, mais également des périodiques médicaux d’importance tels que Blood ou le New England Journal of Medicine.
Le comble lorsqu’on sait que tout chercheur en biomédecine espère un
jour avoir le bonheur d’être publié dans ces périodiques à très fort «
facteur d’impact » ! En effet, la publication d’articles dans ces revues
majeures sert à l’évaluation des chercheurs et des institutions qui les
emploient. Il s’agit donc d’un élément déterminant dans la carrière de
tout scientifique.
Le fait que des revues à fort facteur d’impact soient plus souvent
concernées par les rétractations que les autres suggèrent à Evelyne
Decullier, Géraldine Samson et Laure Huot (Hospices civils de Lyon) que «
ces revues publient plus fréquemment des articles imparfaits ou que ces
imperfections y sont plus souvent détectées, notamment par leur plus
grande diffusion ».
Une récente étude américaine, portant sur les rétractations signalées
entre 2000 et 2010, révèle que celles pour fraude concernent plus
souvent des articles parus dans des revues à facteur d’impact élevé et
que les chercheurs impliqués sont plus nombreux que dans les cas
d’articles rétractés pour erreur.
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