« LA FRATERNITÉ HUMAINE » : Une déclaration double-face !

« LA FRATERNITÉ HUMAINE »: Une déclaration double-face !

 Oui, malgré toute la fanfare qui l’a accompagné, ce document intitulé «la Fraternité humaine », est une déclaration basée sur la fraude et le jeu de mots, qui fait suite à la longue et tonitruante marche du dialogue interreligieux imposée par Vatican II.

Il s’inscrit carrément dans l’esprit de ce Concile et sa fallacieuse Nostra Aetate, du grossier discours de Ratisbonne en 2006, dans lequel Benoit XVI accusa le Prophète Mohammad de n’avoir rien que du mauvais et d’inhumain, d’avoir répandu l’Islam par l’épée, et surtout son appel répugnant à protéger les Coptes qu’il présente comme d’innocentes victimes. 

Ce dit Document fait suite aussi à toutes les initiatives de Jean-Paul II, sa prière d’Assise et tant d’autres astuces pour extirper l’Islam et christianiser le monde tel qu’imposé par Vatican II, afin que le troisième millénaire puisse commencer avec un globe sous l’égide du Vatican. Raison pour laquelle ce même Concile forma deux nouveaux comités : un pour « le dialogue interreligieux », et l’autre pour « l’évangélisation du monde », les deux bataillons sous la présidence directe du pape.


Si l’Islam est par nature violent et peu accessible à la raison, comme dit Benoit XVI, que peut-on dire des 150000 versets de violence inimaginables que contient la Bible, que dire des Croisades, de l’Inquisition, des autodafés, des instruments qui garnissent tout le Musée de Carcassonne, et surtout de ce que dit le doux Jésus : « Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les en ma présence » (Luc 19 :24) ? Un peu de retenue donc !

Non, cette déclaration n’est point un texte naïf, puisque le pape l’annonce vertement : « Ou bien nous construisons l’avenir ensemble, ou bien il n’y aura pas d’avenir ». Phrase qui en dit long, de tous les points de vue, et qui lui permit de qualifier ce voyage, lors de l’Audience générale du 6 février 2019, le lendemain de son retour, de « surprise de Dieu », tellement c’est un texte qui ne peut jamais être écrit et signé par un musulman !

Le texte est rédigé par deux arabophones, lit-on, le nom n’est point cité, mais leur présence les dénonce : un copte égyptien, Monseigneur Lahzi Gad, secrétaire personnel du pape, et Mohammad Abdel Salam, ex conseiller de l’Imam d’Al-Azhar, qui fut honoré par le pape de la Croix Pie IX, accordée pour la première fois de l’histoire à un arabe musulman, pour le travail accompli ! Actuellement, nommé juge, il occupe la place principale dans le Haut Comité qui doit tout mettre en route…

Un premier constat à propos du style : l’expression est louvoyante, les Versets du Qur’ān ne sont point cités, mais leur sens dilué fait référence implicite, une sorte de passe-partout s’appliquant comme un fond commun référentiel.

De même, il est des expressions, des noms ou des mots qui ne sont point cités, tels Jésus-Christ, évangiles, christianisation, mais la grande mascarade se joue avec le nom de Dieu qui, en français, est un adjectif désignant Jésus-Christ, tandis qu’Allah, nom propre, désigne l’Unique Divinité. 

Les noms Orient, Occident, scandent le texte mais évitent toute allusion à la vraie nature de l’Occident raciste et discriminatoire ou à Vatican II, qui décida la christianisation du monde et plaça l’Islam parmi les religions Asiatiques pour éliminer tout rapprochement avec le Monothéisme. Résultat trompeur de ladite déclaration : on dirait deux aires géographiques qui se complètent amicalement !

D’un autre côté, cette déclaration tient de l’inédit, du foncièrement neuf, dans la mesure où elle est tissée sur un fond de respect des valeurs de l’Islam, surtout si on la compare avec la longue marche meurtrière de l’Eglise qui, depuis le huitième siècle, n’a point cessé de combattre pour déraciner l’Islam. N’ayant pas pu le décimer, elle a recours actuellement au dialogue « amical », chaque chrétien devant avoir un ami musulman pour pouvoir s’infiltrer à la rencontre, au dialogue interreligieux et surtout avoir recours aux minorités chrétiennes, qui, fussent-elles composées de citoyens ou de travailleurs sous contrat pour une période déterminée, s’infiltrent telles les charançons, alors qu’ils n’ont point le droit de changer la Loi du pays musulman dans lequel leur présence dépend d’un contrat temporaire ou limité. 

En exigeant pour ces minorités une « citoyenneté complète et à part égale » dans ce document, le pape se dote d’un bataillon d’un million de chrétiens à sa disposition, à Abou Dhabi, sur la presqu’île de l’Arabi, que Jean-Paul II trouva illogique qu’elle soit nommée Terre d’Islam, et dit : « Il leur suffit les deux Mosquées, le Haram et celle du Prophète, et le reste de la terre doit être semé d’Eglises et de Croix » !

La pensée bergoglienne et vaticane n’ayant point changé : quelques expressions-pièges sont glissés le long du document tel : « Nous le demandons par notre foi commune en Dieu ». Non, monsieur, nous n’adorons point le même Dieu : cette fausse attestation mène à désigner que Dieu, le Jésus-Christ, mort et enterré puis déifié au premier Concile de Nicée en 325, est l’unique Sauveur qui vise à ce que cette déclaration soit une initiative à la réconciliation, à la fraternité religieuse entre tous les croyants, afin de mieux pouvoir se débarrasser de l’Islam !

Et, afin de pouvoir imposer ces supercheries, un Haut Comité a été créé le 2 Août 2019. Il s’est réuni à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, le 11 septembre 2019 ! Rien que le choix de cette date, fixée par le pape, révèle à quel point la volonté complotiste mène ses pas, pour éterniser la date d’un crime dont la réalisation, par les étazuniens, leur a été imposée par le Concile Œcuménique des Eglises, en janvier 2001, lorsque le troisième millénaire commença sans que le monde ne soit christianisé ! Crime qui fut imputé aux musulmans et qui commença par ce cri guerrier et inhumain de G. Buch junior : « Ce sera une Croisade d’une longue durée ». 

Combien de millions de musulmans n’ont-ils pas été décimés par cette sale guerre qui continue encore ? Combien de pays musulmans n’ont-ils pas été détruits ou consumés ? Inutile d’ajouter que « l’instrumentalisation de la religion au service de la violence » martèle le texte et se répète pour faire comprendre que c’est l’Islam qui invite à la violence, à l’effusion du sang, et qu’il est temps de l’épurer, en supprimant le tiers de ses Versets qui accusent et pointe toutes les falsifications qui ont été commises dans les deux autres monothéismes !

Le 4 décembre 2019, les membres du Haut Comité ont rencontré Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, pour demander la création d’une journée mondiale de la fraternité. Tout de suite M. Guterres a désigné un Conseiller spécial, Adama Dieng, pour être le représentant de l’ONU auprès du Haut comité. Tel qu’on le voit, tout est préparé à l’avance pour imposer le programme vaticanais.
Un dernier point à préciser : Les grandes divergences entre Christianisme et Islam :

* Jésus-Christ : Fils de Dieu, Homme et Dieu, assis à la droite de Dieu, après avoir été crucifié et ressuscité selon les chrétiens. Bien que Jésus affirme n’avoir été envoyé qu’au peuple d’Israël (Mt 15 : 24), ce peuple qui tourna le dos à Abraham, quitta la Loi et tua les prophètes sans juste cause. Leur Synagogue n’étant qu’une Synagogue de Satan (Apocalypse 2 :9) ! Pour les musulmans, Jésus est un grand Prophète, qui fut préservé par Allah de la mort sur la croix.

* L’Unicité de Dieu : Une Trinité formé et imposée au premier concile de Constantinople en 381, pour les chrétiens. Une Unicité Absolue pour les musulmans.

* Mohammad : Annoncé par les écrits bibliques et mis à l’écart par l’Eglise, à commencer par les écrits de Paul et les Actes des Apôtres, en imposant cette fraude disant qu’il n’y a plus de prophétie après le Christ. Pour les musulmans, c’est l’Ultime Prophète envoyé pour la rectification de tous les abus qui eurent lieu dans les deux monothéismes précédents.

* Le Qur’ān : Pour l’Eglise, c’est un écrit non révélé, fait de références tronquées puisées dans la Bible. Pour les musulmans, c’est La Parole d’Allah, Révélée au Prophète Mohammad.

* La foi : pour l’Eglise, elle est centrée autour du Christ. Pour l’Islam, elle est tournée autour de la pratique des cinq Piliers de l’Islam.

Tous ces principaux points de divergences doctrinales, tout ce passé ensanglanté, meurtrier et double face que mena l’Eglise, ne lui permettent point de mettre les musulmans sous sa Cape, prétextant une fausse amitié, pour diluer l’islam et évangéliser le monde. 

Si vous cherchez une vraie Fraternité Humaine, avouez vous deux, Synagogue et Eglise, toutes les falsifications commises le long de l’Histoire, qui sont connues et prouvés d’ailleurs, vivez ce que bon vous semble, sans décimer vos Véritables FRÈRES qui sont sur le droit chemin du Monothéisme !


Zeinab Abdelaziz


18 Mai 2020 

 

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